Richard Prasquier

Ancien Président du CRIF

Le billet de Richard Prasquier - Les otages et la fête de Pessah

25 Avril 2024 | 105 vue(s)
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Actualité

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Portrait de Jean Pierre Allali
ADIEU SHIMON
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29 Septembre 2016
Catégorie : Actualité

L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

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Cette année, la nuit du Seder de Pessah fut vraiment différente des autres nuits. Dans beaucoup de foyers juifs dans le monde, un siège était vide parmi les invités et ce siège n’était pas destiné au prophète Elie, le précurseur du Messie. 

Je suppose que beaucoup de familles d’otages n’ont pas eu le coeur à célébrer. S’appesantir sur les opinions divergentes de Rabbi Yossé, Rabbi Eliezer et Rabbi Akiba quant au nombre exact de plaies qu’ont subies les Égyptiens alors qu’on ignore si l’enfant, l’époux ou le père sont encore en vie et s’ils le sont, dans quel état ils se trouvent, réclame une faculté de mise à distance qui n’est pas à la portée du commun des mortels.
Et puis, il y a ceux dont un être cher a été tué ou gravement blessé, ceux ou celles, surtout celles, qui ne pourront jamais oublier les heures abominables. Il y a ceux qui ont vu leur quotidien bouleversé et il y a les familles de soldats qui vivent dans l’inquiétude. Il y a nous tous pour qui le 7 octobre restera une date noire et pour qui  la fête de Simhat Torah et le Yom Hashoah qui adviendra dans quelques jours, ces deux moments de joie et de tristesse du calendrier, se grefferont désormais d’une signification supplémentaire et tragique.

Hier 24 avril a été diffusée par le Hamas la vidéo d’un des otages, un extraordinaire soulagement pour sa famille qui le voit vivant. Hersh Goldberg-Polin, 24 ans, a été enlevé et gravement blessé au festival Nova. Dans un texte probablement écrit par ses geôliers, il critique durement Benyamin Netanyahou, qu’il rend responsable de l’échec des négociations, de la mort lors de bombardements de 70 otages et auquel il demande de démissionner. La mère du jeune homme, Rachel Goldberg, est une Israélo-Américaine qui a rencontré les dirigeants du monde, dont le Pape et Joe Biden, pour défendre la cause des otages et qui a été nommée par le magazine Time parmi les 100 personnes de l’année. C’est dire que le choix de présenter une vidéo de son fils pendant la fête de Pessah est un coup médiatique habile du Hamas, une arme de pression qui n’améliorera pas, surtout aux États-Unis, l’image d’un Premier Ministre israélien fréquemment accusé de se désintéresser du sort des otages et dont la relation avec leurs familles est déjà pour le moins houleuse 

Seuls trois otages ont été directement libérés par l’armée israélienne et des informations alarmantes, que cette video semble confirmer, circulent sur le nombre de survivants. C’est à cause de la position maximaliste du Hamas que les négociations sont au point mort mais ce sont les Israéliens qui en seront mensongèrement rendus responsables, comme ils le seront bientôt d’avoir provoqué la mort des otages, et dès maintenant de commettre un génocide, d’organiser une famine et de massacrer des prisonniers. De fait, la situation des otages, cause majeure de la guerre, est passée au second plan des exigences internationales au regard de la souffrance de la population gazaouie. Bientôt peut-être on ne parlera d’eux que comme de simples prisonniers, car le mot « otage » pourrait offenser le Hamas…



Israël, qui est en lutte contre un ennemi impitoyable et puissant, l’islamisme, rencontre dans le monde une déferlante d’hostilité là-même où il devrait trouver un soutien. La tentation existe d’en faire un autre épisode de la litanie des ennemis du peuple juif, celle de Had Gadya qui clôture la cérémonie du Seder. Mais plutôt que de ressasser cette conclusion amère, il faut  rappeler que Pessah est avant tout la fête de la liberté. 

Cette liberté, les Juifs de la diaspora ont d’autant plus les moyens de la revendiquer naturellement dans leurs pays qu’il existe un État du peuple juif, l’État d’Israël.

La liberté, rappelait David Ben Gourion, n’est pas synonyme de sécurité, et les citoyens israéliens doivent lutter durement pour la préserver. Mais liberté n’est pas non plus synonyme de soumission et grâce à Israël, les Juifs du monde entier savent que le temps de la dhimmitude, et pas seulement celui de l’esclavage en Égypte, est désormais un temps révolu.

 

Richard Prasquier, Président d’honneur du Crif

 

 

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