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Published on 14 February 2017

#Crif-Auvergne-Rhône-Alpes - Commémoration de la rafle de la rue Ste Catherine à Lyon

Le Dimanche 12 Février 2017, a eu lieu la commémoration de la rafle de la rue Ste Catherine du 9 Février 1943. Au cours de cette rafle commise par la gestapo allemande sur ordre de Klaus Barbie, 86 juifs de tous les âges avaient été arrêtés au siège de l’UGIF (Union Générale des Israélites de France) 12, rue Sainte Catherine à Lyon, et seulement 4 ont été rescapés.
 
La cérémonie s’est déroulée en présence du Préfet de Région, de la vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône- Alpes, de nombreux maires d’arrondissement de Lyon, de représentants des maires de Villeurbanne et Bron, de consuls ainsi que de membres élus de la Métropole. Serge Klarsfeld, président des Filles et Fils des Déportés Juifs de France, qui s’était déplacé pour cette circonstance, Jean Lévy son représentant régional, Benjamin Orenstein, président de l’Amicale des anciens déportés d’Auschwitz-Birkenau, étaient également présents.
 
Le nom des 86 personnes arrêtées et gravé sur la plaque commémorative placée à cet endroit a été décliné par des lycéens du Lycée Ampère de Lyon
 
Après le dépôt de gerbes par les autorités présentes et l’écoute du chant des partisans et de la Marseillaise, il y eut 5 prises de parole : Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1 er arrdt de Lyon, est revenue sur les circonstances de l’arrestation de ces 86 juifs, hommes et femmes, qui furent piégés dans un endroit où ils venaient chercher assistance et réconfort.
 
Nicole Bornstein, Présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes, a dans son intervention rappelé que « se souvenir c’est lutter contre l’oubli, premier pas vers la négation » … (texte ci-joint) Serge Klarsfeld, à qui tous les intervenants ont rendu hommage pour son incroyable et extraordinaire travail de mémoire, en associant son épouse Beate au combat de sa vie et à cette trac des criminels nazis de par le monde, a redonné les détails de ce qu’était Lyon et sa région au temps de l’occupation et comment Barbie avait pu y être ramené pour y être jugé.
 
Jean Dominique Durand, adjoint au Maire de Lyon, à la Mémoire et au Patrimoine, a souligné l’atrocité et la barbarie des conditions de l’arrestation puis de la déportation de ces hommes et femmes, pour le seul fait d’être juifs. Il a lui aussi informé des nombreuses manifestations qui allaient célébrer, dans la ville et la région, les 30 ans du procès Barbie.
 
Le Préfet de Région, Michel Delpuech, s’est exprimé pour la 1 ère fois à cette commémoration, et comme représentant de l’état s’est replacé au plan de la situation d’aujourd’hui avec l’état d’urgence, les mesures de sécurité devant les lieux de culte ou les écoles juives. Il s’est félicité de la baisse en 2016, des actes de violence à caractère antisémite et a remercié l’action de la DILCRA (Délégation Interministérielle de Lutte contre le Racisme et l’Antisémitisme).
 
Dans la nombreuse assistance, notons aussi la présence de lycéens du Lycée Notre Dame de Bellegarde de Neuville sur Saône, accompagnés comme chaque année par leur professeur Sylvie Altar.
 
Les prières du Rabbin Elmaleh Rahamim et du Kaddish ont conclu cette cérémonie.
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