Francis Kalifat

Ancien président

Mon discours au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné

23 October 2017 | 52 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Mon discours prononcé au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné, le 22 octobre 2017.

Madame la ministre de la Justice, Garde des Sceaux,
Monsieur le Préfet,
Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Elus régionaux, départementaux et municipaux,
Mesdames et Messieurs les représentants des forces armées et de la police nationale et municipale,
Mesdames et Messieurs les représentants des cultes, les présidents et représentants associatifs,
Cher Mohamed Azizi, Cher Michel Serfaty Co-Présidents de l’Amitié Judéo Musulmane de France et récipiendaires du Prix Edwige Elkaïm- Sebban
Chers amis,
 
A l'image du dîner du CRIF que nous organisons à Paris, les dîners annuels de nos délégations régionales sont pour nous l'occasion d'un échange franc, direct et sans complaisance.
Ils ont toujours une saveur particulière, celle des moments d’unité républicaine.
 
Un temps de dialogue, parfois critique mais toujours sincère, où les acteurs de la vie républicaine se retrouvent autour d’une même table, dans une convivialité chaque fois renouvelée.
Merci à Yves Gananssia président dynamique du CRIF Grenoble Dauphiné et à son équipe, de nous donner ce soir cette opportunité en présence de madame la ministre de la justice, Garde des sceaux et de tant de personnalités politiques, civiles et religieuses, donnant ainsi au CRIF une incontestable représentativité auprès des pouvoirs publics et des corps constitués.
La délégation du CRIF Grenoble Dauphiné a toujours manifesté une grande implication dans la vie de la cité et la défense des valeurs républicaines.
Chers amis, nous le savons, notre modèle français est en crise.
 
Une crise profonde, qui nous interroge, précisément, sur notre capacité à préserver et défendre cette liberté de débattre et de penser.
 
Car, comme à d’autres moments de l’Histoire, cette liberté est aujourd’hui menacée par la montée de forces identitaires et totalitaires, dont en premier chef bien entendu l’islam radical, même s’il n’est malheureusement pas la seule menace, j’y reviendrai ce soir.
 
Les Juifs, les journalistes, les militaires et les policiers, longtemps cibles privilégiées des terroristes islamistes, ont compris avant le reste de nos compatriotes que la haine qui les visait ne s’arrêterait pas à eux.
Qu’elle portait déjà en germe, les attentats ne visant plus des Français spécifiques mais les Français en général.
 
Trop longtemps, beaucoup de nos concitoyens ne pouvaient ou ne voulaient pas entendre que le nouvel antisémitisme qui vise depuis l’an 2000 les Juifs de France adresse bien son message à tous les Français.
Ainsi depuis 2000, la lutte contre l’antisémitisme est restée malheureusement une préoccupation majeure du CRIF, avec chaque année des centaines d’actes et de violences antisémites enregistrées.
 
Après le meurtre d’Ilan Halimi et le massacre de l’école Ozar Ha Torah à Toulouse, la haine anti juive frappait une nouvelle fois en France, le 9 janvier 2015 à l’Hypercacher, 2 jours après la tuerie de Charlie Hebdo. [...]
 
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