Blog du Crif - L’humour juif pour les nuls

02 July 2018 | 910 vue(s)
Catégorie(s) :
France

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

Dans cette éditorial, je m'exprime sur la décision du parquet de Paris de s'opposer à l'incarcération d'Alain Soral. Une décision que je juge inacceptable.

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Actualité

Comme nos lecteurs ont pu l’apprendre dans la newsletter du Crif, le président du Crif, Francis Kalifat a rencontré le nouvel ambassadeur de Chypre en France, Son Excellence Georges Chacalli, à l’occasion d’un déjeuner de travail. Partons à la découverte de Chypre et de sa petite communauté juive.

 

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

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Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

Il est difficile – si ce n’est impossible – de définir précisément ce qu’est l’humour juif. Chacun en a sa propre vision, et surtout, aucune définition ne pourrait être réellement exhaustive tant le sujet est complexe par sa grandeur.

L’humour juif. Ou l’art de l’autodérision.

On entend par humour la distinction entre ce qui est drôle de ce qui ne l’est pas. C’est par cette distinction que l’humour juif se différencie. Car il n’a pas nécessairement vocation à faire rire. Il est en réalité une véritable philosophie à lui seul. Encore faut-il adhérer (et surtout comprendre) au second degré. Mais il faut avouer que lorsqu’on y adhère, on ressent ce petit sentiment d’appartenance à un groupe*.

Certains qualifieront l’humour juif de défensif, d’autres d’« antidote à la rancœur » ou encore de « révolte supérieure de l'esprit ».

En travaillant sur les stéréotypes juifs ou l’attitude des non-juifs envers eux à travers les époques, l’humour juif a en tout cas l’honneur et le mérite d’être universel. Et surtout, il a cette capacité de considérer les réalités qui l’entourent.

J’ai le sentiment que l’humour juif se caractérise peu à peu comme un véritable état d’esprit voire un courant de pensée. Quand il est utilisé à bon escient et à juste dose, il parvient à couvrir l’être juif dans toute sa complexité et sa singularité.

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

*La pyramide des besoins selon Maslow

Par Johana Tuil

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