Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Histoire des guerres d'Israel, de 1948 à nos jours, de David Elkaïm

04 July 2018 | 171 vue(s)
Catégorie(s) :
Israël

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Sophie Taïeb's picture
Incendie du tombeau de Joseph
|
16 October 2015
Catégorie : Israël

Détruire la cité ancienne de Palmyre et faire brûler le tombeau de Joseph reviennent-ils vraiment au même ? Pas pour tout le monde.

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

Les français d'Israël, et en particulier ceux qui ont immigré de France durant les quinze dernières années, ont en grande majorité souhaité la réélection de Benjamin Netanyahu.
Déçus par l'attitude des politiques français face à l'islamisme et l'antisémitisme, beaucoup voient en Bibi un dirigeant politique charismatique doté d'une capacité à affirmer avec une assertivité rare la cause d’Israël à la face du monde et savent que ses concurrents en politique n'ont pas cette compétence exceptionnelle.
De plus, comparant la réussite de l'économie d'Israël face à la faillite de l'économie française, ils ne comprennent pas pourquoi la plupart des médias israéliens et analystes politiques sont tellement critiques envers celui qu'ils considèrent à juste titre comme un héros du peuple juif. 

Le 17 mars dernier, les israéliens ont voté et réélu Benjamin Netanyahou.

Pages

Opinion

Pages

Histoire des guerres d'Israel, de 1948 à nos jours*, de David Elkaïm

Voici un ouvrage particulièrement bien documenté qui raconte la naissance et les combats d’Israël. Le 2 novembre 1917, la Déclaration Balfour enclenche le processus de résurgence de l’Etat moderne d’Israël. Malgré l’opposition farouche des Arabes qui auraient préféré la création d’un grand Etat arabe, Israël est proclamé le 14 mai 1948. Dès lors, le jeune Etat va vivre au rythme des conflits et remporter coup sur coup des victoires grâce à son armée, Tsahal ( 168 000 soldats d’active, 650 avions, 2600 chars et 65 navires de combats, 120 à 200 têtes nucléaires), considérée comme l’armée la plus morale du monde mais qui, dit l’auteur, « s’est heurtée au caractère quasi ininterrompu des affrontements, à la spécificité des conflits asymétriques et de la lutte contre le terrorisme et à la réalité quotidienne de l’occupation militaire de la Cisjordanie depuis 1967 ».

Pour comprendre la situation du Proche-Orient aujourd’hui, David Elkaïm remonte le temps : l’Empire Ottoman, les Frères Musulmans, la naissance et l’essor du Mouvement sioniste, Herzl, Balfour, la Commission Peel, la fin du mandat britannique, la première guerre israélo-arabe, gagnée par Israël, mais qui, dit l’auteur, n’a rien réglé car elle a engendré la « question palestinienne ». Les guerres se suivent et les tentatives de paix aussi : Camp David , le plan Habib, le plan Reagan, le processus d’Oslo…Mais les divergences qui subsistent sur des questions fondamentales demeurent importantes.

D’une manière générale et bien qu’il soit acquis généralement que le « camp de la paix » soit plus actif en Israël que dans les pays arabes, l’auteur renvoie dos à dos les adversaires : « Faisant fi du chemin parcouru par la majorité de la population des deux peuples, la droite nationale religieuse israélienne et le Hamas refusent chacun à sa manière le partage de la Palestine mandataire ». Comparaison n’est pas raison, diront certains.

Malgré le grand intérêt de ce travail  historique, on regrettera certaines références partisanes de l’auteur , par ailleurs membre de JCall, qui se réfère souvent aux « nouveaux historiens israéliens », Simha Flapan, Benny Morris, Ilan Pappé et Avi Shlaim. Concernant la triste affaire Al-Durah, il écrit, en note : « En France, cet épisode a donné lieu à une violente-et lucrative-campagne de dénigrement et de harcèlement aux relents complotistes à l’encontre de Charles Enderlin, le correspondant de France 2 en Israël, accusé d’avoir hâtivement rejeté la responsabilité sur l’armée israélienne ».

S’il évoque Paris ou Washington comme capitales, il utilise Tel Aviv en lieu et place de Jérusalem : « Tel Aviv a aujourd’hui des relations officielles avec plus de 150 Etats ». Quant à Avigdor Lieberman, c’est un « adepte des prises de positions xénophobes ». Enfin, reproduisant, en annexe, la résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU ( 22 novembre 1967), David Elkaïm rapporte : « Retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit » alors que la version officielle en langue anglaise parle de « of occupied territories », à savoir « de » territoires occupés.

Un travail intéressant et utile, mais souvent partisan. A découvrir.

Jean-Pierre Allali

(*) Editions Tallandier. Janvier 2018. 320 pages. 21,50 euros.

Maintenance

Le site du Crif est actuellement en maintenance