Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - L’agression du jeune israélien montre à quel point notre société est rongée par la haine d'Israël

13 December 2019 | 437 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous à travers ces chroniques culinaires !

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaëla ! Sur ce blog, Raphaëla vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Antisémitisme

Il est des livres, comme une sève puissante, comme un volcan en éruption, comme le monde à portée de la main, comme la vie, qui remue de l’intérieur, qui secoue de l’intérieur et qui donne majestueusement à donner. Il est des livres que l'on veut lire et que l'on doit lire absolument.

 

Par Marc Lévy, avocat de la LICRA dans le procès de Reynald Leykens et délégué du Crif en Israel

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

« Séparation du Crif et de l’Etat » : voici la dernière nouveauté de la « cause palestinienne ». Amalgamant à tout va Israël, sa politique, les juifs, et les institutions françaises, ces pantins ont appelé à un rassemblement samedi dernier, avec des slogans antisémites et anti républicains.

Malgré la mobilisation de personnalités politiques (Nathalie Kosciuzko-Morizet, Claude Goasguen et Anne Hidalgo), associatives (le Président du Crif Francis Kalifat a notamment écrit au Préfet et au Premier Ministre), et de nombreux internautes, la Préfecture de Paris a décidé d’autoriser ce rassemblement, sous haute protection policière.

Nous nous sommes rendus sur place.

 

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Il y a 11 ans, un jeune juif du nom dIIlan Halimi, était enlevé, torturé et assassiné.

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Israël

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

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Cette semaine, dans le métro parisien, un jeune israélien a été agressé violemment alors qu’il laissait un message en hébreu à son père. Cette nouvelle agression n’est pas un simple fait divers mais le témoin de la violence qui règne dans notre société. Elle est le résultat d’un climat de haine entretenu depuis de nombreuses années par tous ceux qui diabolisent Israël, montrent du doigt son peuple et font de tous les Juifs des cibles. 

Depuis trop longtemps déjà la propagande antisioniste gangrène notre société.

Derrière le bras de l’agresseur, il y a le résultat du discours antisioniste diffusé dans nos villes et nos banlieues et qui poussent à la haine d’Israël.

Et derrière les blessures du jeune Yogev, il y a la haine du juif. 

En France, à Paris, ville dans laquelle passent chaque année près de 60 millions de touristes, la seule langue qui mettrait en danger serait l’Hébreu ? 

Le jeune Yogev n’a pas été agressé pour être volé mais parce que son agresseur l’aurait identifié comme Israélien. À cela s’ajoute le manque de réaction de toutes les personnes spectatrices parce-qu'inactives, restées là sans réagir. Elles ne sont peut-être pas antisemites, mais elles sont dramatiquement peureuses et passives. Elles regardent sans agir, ou pire elles détournent le regard.

Par leur manque de courage et de réaction ces personnes là laissent libres les agresseurs de femmes seules, de personnes fragiles, de touristes ou de toute autre victime des prédateurs qui circulent en toute impunité et sans crainte.

Une fois encore, l’agression du jeune israélien montre à quel point notre société est rongée par la haine et par l’individualisme. 

« Lorsqu’on agresse un juif on agresse la France » déclarent nos responsables politiques. Il faut aujourd’hui le courage d’agir et affirmer que lorsqu’on agresse un Israélien pour ce qu’il est et représente, c'est à dire un citoyen du seul État juif au monde, il s’agit d’antisémitisme, et que l’on met en danger la liberté.

J’aimerais terminer par le résultat du vote britannique, qui, en dehors d’affirmer une volonté politique et un choix, a rejeté, je l’espère définitivement, le leader du Labour Party  qui avait fait de l’antisémitisme et de l’antisionisme son cheval de bataille.

Par leur vote, les Britanniques ont non seulement réaffirmé leur volonté politique mais ont désarçonné un cavalier haineux antisémite.

Gil Taïeb 

- Les opinions exprimées dans les billets de blog n'engagent que leurs auteurs - 

 

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