Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean-Pierre Allali - Après le bois de hêtres (Mémoires), par Armand Bulwa

27 May 2020 | 120 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

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LES STADES ET LE DATA
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25 May 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

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LECTURES
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24 May 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Pages

Après le bois de hêtres (Mémoires), par Armand Bulwa (*)

 

On ne le sait pas toujours : Buchenwald, nom du camp de concentration de sinistre mémoire se traduit par « Bois de hêtres ». D’où le titre de ce livre où Armand Bulwa nous livre ses mémoires et fait le récit, notamment, de son terrible enfermement à  Buchenwald.

Fils d’Abram Bulwa, un militant du Bund, le parti socialiste juif et d’Ester Malka Kaminka, l’auteur, Aron Armand Bulwa,  a vu le jour le 27 décembre 1928 à Piotrków, en Pologne. Dans le deux pièces-cuisine que la famille habitait, cinq personnes : Armand, ses parents, son jeune frère, Moniek et la grand-mère maternelle, Haia Kaminska. 

Une famille modeste traditionaliste qui vivait tranquillement au rythme des fêtes du calendrier juif. Tranquillement, c’était avant Hitler, le nazisme et leur folie meurtrière.

Le petit Armand a onze ans lorsque, le 1er septembre1939, les allemands déclenchent leur guerre-éclair, le blitzkrieg et, par là-même, la Seconde Guerre mondiale. En l’espace de quatre semaines, la Pologne est occupée et les nazis choisissent Piotrków pour y établir le premier ghetto juif du pays avec, à sa tête, un « Judenrat ».Parallèlement, venus des quatre coins du pays, des Juifs, expulsés de leurs foyers manu militari par les Allemands, se regroupent à Piotrków. Le ghetto, qui comptait jusqu’alors quelque six mille âmes voit sa population juive atteindre les vingt-huit mille personnes. Chez les Bulwa même, on est désormais dix. Le temps des brimades et  des persécutions commence. « L’arrivée des Allemands a complètement désinhibé les Polonais, qui, du jour au lendemain, se sont estimés autorisés à se venger ouvertement du mal imaginaire que les Juifs leur avait fait ». Mais le pire est à venir avec la déportation. La famille d’Armand va être décimée. Le jeune homme se retrouve, lui,  dans un premier temps, dans un camp de travail, Częstochowa sous la houlette de soldats allemands et de supplétifs ukrainiens. Nous sommes en 1945. Avec nombre de ses compagnons d’infortune, le jeune Bulwa, triangle numéro 116.536, est transféré au camp de Buchenwald, le « bois de hêtre », où sont regroupés les prisonniers politiques. Block 52, un véritable mouroir. C’est là qu’il va rencontrer Élie Buzyn, Lolek, qui lui rendra un service immense, celui de lui donner une ceinture qui lui permettra de ne pas avoir à tenir constamment son pantalon qui tombe à tout moment du fait de sa maigreur extrême.
Le camp sera finalement libéré par les Américains. Armand Bulwa retrouvera la France le 6 juin 1945. Il sera accueilli par l’OSE et sera naturalisé français en 1947. Une nouvelle vie commençait. 

Un cahier iconographique agrémente de beau livre émouvant. À découvrir absolument.

 

Jean-Pierre Allali

(*) Avec Serge Filippini. Éditions de l’Archipel. Janvier 2020. 176 pages. 18 euros.

 
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