Blog du Crif - 25ème anniversaire du massacre de Srebrenica : l’importance de la mémoire

10 July 2020 | 239 vue(s)
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Antisémitisme

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Jean Pierre Allali's picture
LECTURES
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24 May 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Deux historiens français l’ont fait et publient ce mois d’avril en collection Que Sais-je Les 100 mots de la Shoah.

"La Place de la République ne vous appartient pas".

Dimanche dernier, des militants du Collectif Anti Boycott se sont rendu face à une manifestation BDS.

Quel est donc ce mouvement qui s'est vu offrir une tribune hier au journal télévisé de France 2 ?

Lundi 11 janvier, à Marseille, un jeune turc de 15 ans attaquait à la machette un enseignant juif portant une kippa. Une affaire qui devait provoquer une grande émotion, et qui a inspiré à Jérôme Fenoglio, le directeur du journal « Le Monde », un éditorial remarquable. En voici un extrait : « Ce mal, il faut le considérer pour ce qu’il est : le produit des noces mortelles entre djihadisme et antisémitisme. Le terrorisme fondamentaliste (…) reprend tous les stéréotypes du vieil antisémitisme européen, accommodé à la sauce de l’heure, mélange de théories du complot importées du Moyen-Orient et transportées par Internet ».

A force de tenir des raisonnements primaires, ami de Gôôôôche, tu es devenu primaire

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Opinion

Dès le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, nous avons, le 23 février dernier, proposé à nos lecteurs, une étude sur les Juifs d’Ukraine. Depuis quelques jours, le conflit semble s’étendre à deux autres pays, la Finlande et la Suède. Nous vous proposons de découvrir les communautés juives de ces deux pays. Aujourd’hui, les Juifs de Finlande.

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Entre le 11 et le 22 juillet 1995, à Srebrenica, dans l’Est de la Bosnie-Herzégovine, plus de 8 000 personnes furent massacrées tout simplement parce que nées bosniaques. Un génocide, reconnu comme tel par le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie et par la Cour Internationale de Justice, perpétré par des groupes d’origine serbe. Le dernier génocide d’Europe, pour lequel le rôle passif des États européens, eux qui ont connu la Shoah, fait encore l’objet de débats.

Depuis 25 ans, les blessures, les peurs et les traumas des survivants de Srebrenica et de leurs familles se mêlent à ceux des rescapés des génocides antérieurs qui ont eu lieu en sol européen. Tout comme ceux-ci, les Bosniaques de Srebrenica n’ont pas de tombeau où pleurer leurs proches, leurs cadavres jetés dans des fosses communes. Quelques 2 000 personnes sont toujours portées disparues.
 
En cette année 2020 si bouleversée et bouleversante, le 25e anniversaire du génocide de Srebrenica nous rappelle les périls réels qui peuvent se déclarer si, face à n’importe quelle crise, les sociétés et leurs dirigeants choisissent la division, et cèdent à la peur et à la quête de boucs émissaires, au lieu d’aller vers le rapprochement, les accords et la compréhension mutuelle.
 
À l’occasion du 25e anniversaire du génocide de Srebrenica, le Congrès juif mondial, établi en 1936 et représentant des communautés juives d’une centaine de pays, se joint à la peine des familles des victimes. Le Congrès juif mondial continuera son travail de préservation et de transmission de la mémoire de Srebrenica, comme de celle de la Shoah, et de tous les autres actes de barbarie perpétrés dans le monde, sans distinction du groupe ciblé. La mémoire des disparus nous oblige. L’horreur ne doit pas se reproduire.
 
Dans le même temps, face aux propos racistes, antisémites, misogynes et discriminatoires qui reparaissent dans le discours public, l’anniversaire du génocide de Srebrenica nous rappelle que la société entière doit faire bloc face à la haine, qui n’a jamais conduit qu’au pire. La haine n’a pas sa place dans nos démocraties dont elle menace les valeurs fondamentales.
 
Vingt-cinq ans après Srebrenica, le Congrès juif Mondial appelle chaque individu à rester vigilant et à ne jamais rester les bras croisés face à la discrimination et la persécution, sans distinction du motif.
 
Marcos Roca, JD Corps

*Le « Jewish Diplomatic Corps » (JD Corps), programme phare du Congrès Juif Mondial, est un réseau de jeunes professionnels juifs agissant dans le domaine de la diplomatie et de la politique publique. Il regroupe plus de 300 membres à travers près de 50 pays. Les membres, connus sous le nom de « Jewish Diplomats » (JDs), viennent d'un large éventail de milieux professionnels.

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