Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Bernard Tapie nous a quittés

04 October 2021 | 50 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Lundi 20 novembre, j'ai rencontré le Président français Emmanuel Macron à Paris, accompagné d'une délégation du Congrès Juif Européen (EJC).

La semaine dernière, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) proposait dans sa newsletter et sur ses réseaux sociaux un contenu qui a fait polémique.

Mon discours prononcé au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné, le 22 octobre 2017.

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Pages

Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

Pages

Opinion

Par Chloé Blum

Pages

Comme chaque semaine, l’actualité ne manque pas de sujets divers tant internationaux que locaux : la crise du Covid, les aventures de Monsieur Z, de Monsieur M, de Madame MLP et de tous ceux qui font de la crise morale, économique, sociale ou sécuritaire, leur fond de commerce.

Mais ce week-end, l’annonce de la mort de Bernard Tapie a fait presque l’unanimité.

Ce départ que tous savaient proche mais gardant secrètement l’espoir de le voir résister encore un peu.

Les témoignages se succèdent et montrent combien ce merveilleux agitateur, ce combattant, cet entrepreneur de génie, ce « boss » comme on l’appelle à Marseille a marqué plusieurs générations et a laissé son empreinte indélébile auprès de tous ceux qui l’ont croisé, vu, entendu et Tous admiré.

Bernard Tapie, Nanard pour les intimes, a représenté pour des millions de Français l’esprit libre, le symbole et l’espoir. Il a montré qu’aucun rêve n’est interdit et que la vie ne vaut d’être vécue que si l’on croit en soi et que l’on s’engage. Oui il a fait rêver, celles et ceux qui l’ont suivi lors de ses émissions télévisions proposant de soutenir et d’accompagner des jeunes entrepreneurs. Il a fait rêver une ville, sa ville d’adoption de Marseille et la France tout entière lorsqu’il a fait de l’O.M. un champion d’Europe. Il a montré qu’il ne fallait jamais rien céder.

Il s’est montré un combattant sans concession contre les extrémistes.

Il a lutté et souvent gagné ! Bernard Tapie nous a donné une leçon de courage face à l’adversité et à l’acharnement, face à la justice, face à une caste qui a eu du mal à accepter cet homme venu du peuple et qui avec ou sans des millions d’euros a su rester proche de chacun et évidemment des siens.

Il a donné une leçon de force et de courage dans son plus difficile combat, celui contre cette « saloperie de maladie » qu’il a regardée droit dans les yeux et à laquelle il avait déclaré qu’il ne sera jamais perdant sans lutter.

Il a rendu coup pour coup et même le cancer l’a respecté.

Il était un exemple pour ceux qui le croisaient dans les hôpitaux et qui comme lui étaient touchés et affaiblis.

À chacune de ses interventions, bien que diminué, il avait cette pêche venue d’on ne sait où.

Samedi, il a posé les gants pour se reposer gardant sur son visage ce sourire en coin qui en disait long.

Il est parti entouré des siens

Repose en paix Bernard Tapie.

Oui, tu as réussi ta Vie !

 

Gil Taïeb