Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Les derniers Juifs éthiopiens

09 November 2021 | 150 vue(s)
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Actualité

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Pages

Il y a quelques jours, le président Israélien Isaac Herzog, à l’occasion de la fête juive éthiopienne de Sigd a appelé à faire venir « au plus vite en Israël les derniers juifs éthiopiens ». Il a rappelé que des milliers de personnes attendent encore de faire leur Alya. Certains se trouvant dans une situation préoccupante.

Cet appel se doit d’être entendu compte-tenu de la situation en Éthiopie où le gouvernement a déclaré l’état d’urgence et où les rebelles menacent la capitale Addis-Abeba.

Nous avons tous le souvenir des deux grandes opérations : Moïse de 1983 à 1985 et Salomon de 1990 à 1992, qui ont permis grâce à un pont aérien exceptionnel de ramener plus de 86 000 juifs d’Éthiopie vers la terre promise. Ceux que l’on appelle les Beta Israël réalisaient ainsi la prophétie de Jérémie qui leur était enseignée et qui décrivait leur envol sur les ailes d’un oiseau qui les conduirait vers Jérusalem.

Cette émigration s’est faite dans la douleur et l’exode de ces juifs éthiopiens a laissé derrière elles de nombreuses victimes.

S’il est fondamental de rappeler le formidable travail réalisé par les autorités israéliennes avec le soutien du Mossad, un constat honnête et objectif nous oblige à dire que leur intégration n’a pas été simple et que les moyens n’ont pas été à la hauteur du défi.

Certes, les nouvelles générations ont fait leur chemin mais force est de constater que ce ne fut pas sans difficulté et que contrairement à d’autres Alyot, tous les moyens n’ont pas été investis.

Aujourd’hui, avec l’arrivée, que j’espère prochaine, de ces milliers de juifs qui attendent à Addis-Abeba, j’ose espérer que les erreurs du passé ne seront pas renouvelées et que les autorités israéliennes feront tout afin d’offrir le mieux et le meilleur à ces juifs qui ont déjà trop souffert de l’antisémitisme dans leur pays d’origine et qui rêvent depuis la nuit des temps de pouvoir enfin rentrer à la maison.

J’ose espérer qu’avec la nomination de la ministre Pnina Kamano Shata, elle-même d’origine éthiopienne, les fautes seront réparées et qu’une impulsion forte accompagnée de moyens permettra à ces enfants d’Israël de pouvoir vivre pleinement le rêve d’appartenir à la start-up nation mais qui est d’abord pour eux et pour tous la Nation Juive.

Gil Taïeb

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