Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Hier, nous nous sommes souvenus de Jonathan, Gabriel, Arieh et Myriam

21 March 2022 | 48 vue(s)
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France

À l'occasion des 80 ans du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), les membres du Crif ont été reçus à l'Élysée par le Président de la République, Emmanuel Macron, et Madame Brigitte Macron, lundi 18 mars 2024. Le Président du Crif, Yonathan Arfi, a prononcé un discours à cette occasion. 

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Actualité

Chronique de Bruno Halioua, diffusée sur Radio J, lundi 12 février à 9h20.

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Antisémitisme

À l'occasion des 80 ans du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), les membres du Crif ont été reçus à l'Élysée par le Président de la République, Emmanuel Macron, et Madame Brigitte Macron, lundi 18 mars 2024. Le Président du Crif, Yonathan Arfi, a prononcé un discours à cette occasion. 

Dimanche 14 janvier 2024, quelques mois avant les Jeux Olympiques Paris 2024, une délégation de sportifs et de dirigeants du monde du sport q"es, avec le Crif, pour un voyage de la mémoire dans le camp d’Auschwitz-Birkenau, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah.

 

Le 10 janvier 2023, Yonathan Arfi, Président du Crif, s'est rendu à la cérémonie en hommage aux victimes de la rafle de Libourne du 10 janvier 1944. Il a prononcé un discours dans la cour de l'école Myriam Errera, arrêtée à Libourne et déportée sans retour à Auschwitz-Birkeneau, en présence notamment de Josette Mélinon, rescapée et cousine de Myriam Errera.  
 
À l'occasion de la fête juive de Hanoucca, découvrez les vœux du Président du Crif, Yonathan Arfi.
 

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

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Opinion

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Ce Dimanche 20 mars, à Toulouse, nous étions des milliers à nous réunir afin de commémorer les 10 ans des assassinats islamistes qui avaient frappé à Montauban et Toulouse.

10 ans déjà qui nous ont replongé dans l’horreur.

10 ans déjà qui nous remémorent la cavale diabolique qui après avoir abattu Imad Ibn Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad et blessé grièvement Loïc Liber, a conduit le terroriste islamiste à pénétrer dans l’école juive de Ozar HaTorah et à abattre Jonathan Sandler et ses deux fils Gabriel et Arieh et tirer à bout touchant sur la petite Myriam Monsonego.

10 ans qui ont marqué à tout jamais les mémoires et les vies des familles endeuillées, des élèves et parents de cette école juive et plus largement la communauté nationale et la communauté juive partout dans le monde.

Hier, à la Halle aux Grains, le souvenir de ce jour cauchemardesque et le souvenir surtout de chacune des victimes a été évoqué avec dignité par Monsieur Samuel Sandler et par des enfants qui ont connu les victimes et qui aujourd’hui ont l’âge que Gabriel, Arieh et Myriam aurait eu s’ils n’avaient croisé le chemin de cette bête immonde antisémite qui avait décidé de tuer des juifs.

Hier à la Halle aux Grains, il y avait des absents que tous pleuraient.

Hier, il y avait une dignité exemplaire et surtout dans chaque parole prononcée, il n’y avait pas de haine. Tous les messages semblaient être dictés par la voix de ceux qui avaient été assassinés.

Hier, la vie était plus forte que la mort, l’éducation plus forte que l’obscurantisme.

Hier, Jonathan, Gabriel, Arieh et Myriam étaient là !

La présence de trois présidents de la République française Messieurs Sarkozy, Hollande et Macron ainsi que celle du président Israélien Isaac Hertzog a témoigné du destin commun entre ces drux nations et de la prise en compte par tous du danger islamiste et de l’antisémitisme souvent maquillé aux couleurs de l’antisionisme.

Chaque personnalité politique présente dans la salle s’est vue encore plus persuadée du danger, longtemps sous-estimé, qui n’a cessé de tuer partout.

Mais cette prise de conscience et cette cérémonie ne doivent pas s’inscrire parmi les commémorations des barbaries passées car la bête immonde est bien vivante.

J’en veux pour preuve l’intervention du sociologue Bernard Rougier qui nous mettait en garde face à un terrorisme intellectuel qui s’est installé et qui gangrène même nos universités. Il nous a parlé de certaines soutenances de thèses qui abordent l’islamisme et qui sont obligées de se tenir à huis clos de peur des réactions hostiles.

Ce témoignage fortement commenté par Dominique Reynié m’a glacé car il est bien le signe d’une guerre larvée et souterraine qui est faite à notre civilisation.

Hier, nous nous sommes souvenus.

Nous avons entendu des déclarations fortes et sincères mais le combat vital pour notre société doit se faire par tous et partout afin que personne n’ait à se cacher pour condamner l’horreur et l’extrémisme.

Hier à Toulouse, nous avons honoré des mémoires qui nous appellent à ne pas baisser les bras.

 

Gil Taïeb

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