Stéphanie Dassa

Directrice de projets

Blog du Crif - La Rafle du Vel d’Hiv, par Laurent Joly

01 June 2022 | 139 vue(s)
Catégorie(s) :
France
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Hommage à Claude Hampel
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14 November 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

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Actualité

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

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Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 October 2018
Catégorie : France, Opinion

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La Rafle du Vel d’Hiv, par Laurent Joly

 

La plume de Laurent Joly rendrait n’importe quel ouvrage historique un bonheur de lecture.

Calé au fond du fauteuil, on part dans ses phrases en oubliant les heures, même s’il s’agit ici « des plus sombres de notre histoire » (qui n’a jamais entendu cette expression, ressassée à l’envi, qui voudrait tout dire en surtout ne disant rien?).

Nous voici en France occupée celle dont il écrit dans les premières lignes de son premier chapitre qu’elle « ne sera jamais pour les Juifs un territoire complètement hostile », parce que, avance-t-il « nombre d’agents [de l’appareil d’Etat] laisseront filer des Juifs ou leur viendront en aide ».

Oui, Paris n’était ni Berlin ni Varsovie, mais pourtant, entre le 16 et le 17 juillet 1942, plus de 13 000 juifs y furent arrêtés et « nulle part, même à Berlin, on n’arrêta autant de victimes en si peu de temps » précise l’historien.

Au commencement était… la décision. Tel est le titre de son premier chapitre, car pour comprendre la monstruosité du crime, il faut entrer dans « l’arrière-plan administratif et la logique policière », il faut entrer dans les rouages de la collaboration de Vichy avec l’occupant nazi.

Qui, comment, pourquoi, l’historien l’explique parfaitement et limpidement dans sa dernière étude qui fera date « La rafle du Vel d’Hiv », parue tout récemment aux éditions Grasset.

46 pages de sources et de références bibliographiques témoignent de l’énorme travail de recherche qu’il a accompli, décliné en huit chapitres, dont un consacré au 16 juillet (le quatrième) et un au 17 juillet (le cinquième), qui encadrent, contextualisent, enracinent ces deux journées d’enfer dans la complexité d’un appareil d’état criminel, avide, qui veut du chiffre, du rendement et sans doute aussi les congratulations de son maître, le IIIème Reich.

Dans sa conclusion, Laurent Joly rappelle que cette « grande rafle a entraîné un drame unique, invraisemblable » : l’arrestation de 4000 enfants dont le sort glace le sang. Ces enfants ont été internés puis séparés de leurs parents. Littéralement abandonnés par Vichy, ils ont été déportés seuls, au milieu « de centaines d’inconnus », puis assassinés à Auschwitz-Birkenau.

Ce crime-là, celui commis contre ces enfants, justifiait à lui seul, s’il en était besoin, la phrase du Président Chirac prononcée lors de son discours en 1995 « La France ce jour-là accomplissait l’irréparable ».

80 ans plus tard, Laurent Joly nous offre dans sa magistrale étude les clés pour appréhender cet évènement terrible qui a marqué de manière indélébile notre histoire et notre conscience nationale.

À lire absolument.

Stéphanie Dassa

 

* La Rafle du Vel d’Hiv, Laurent Joly, éditions Grasset

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