The CRIF in action
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Published on 22 November 2007

Martinon : ceux qui disent que le danger iranien est lointain, sont irresponsables !

Porte-parole de Nicolas Sarkozy et membre de la « garde rapprochée » du président de la République, David Martinon, qui était l’invité du CRIF, mercredi 21 novembre, a fait part de sa « fierté », dans son accompagnement de la politique menée depuis 2002 en direction de la communauté juive de France et d’Israël.


Alors que certains de la communauté juive pouvaient « presque douter de la République », David Martinon a estimé, devant 400 membres et amis du CRIF, que grâce à Nicolas Sarkozy, la République a « renoué le dialogue « avec la communauté juive en France et à l’étranger ». L’ancien conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, place Beauvau, a rappelé l’action menée dès 2002 contre l’antisémitisme, qui a favorisé le « soulagement » des juifs de France.
David Martinon a souligné « l’attachement » de Nicolas Sarkozy à un rapprochement entre la France et Israël. Il a rappelé, qu’aussitôt élu président de l’UMP en 2004, celui-ci avait effectué son premier voyage officiel à l’étranger en Israël.
Pour David Martinon, depuis le 6 mai 2007, la France et Israël vivent une nouvelle « lune de miel ». Il n’a pas exclu une comparaison avec la période précédent la guerre des Six jours. « Si nous souhaitons avoir une influence sur le processus de paix, nous devons parler à Israël en ami et ne pas lui donner des leçons en permanence », a estimé le porte-parole de l’Elysée qui a mis en avant la volonté de Nicolas Sarkozy de développer les relations bilatérales entre la France et Israël. Il a rappelé que le chef de l’Etat avait déjà reçu le Premier ministre israélien Ehud Olmert et sa ministre des Affaires étrangères, Tsipi Livni. David Martinon a estimé qu’Israël devrait être au cœur de l’Union méditerranéenne, que Nicolas Sarkozy compte mettre en place en 2008.
Evoquant la menace nucléaire iranienne dénoncée par Nicolas Sarkozy, David Martinon s’est prononcé pour une aggravation des sanctions contre le régime de Téhéran, sans se préoccuper des intérêts économiques de la France. Les entreprises françaises ont été invitées à se désengager de l’Iran, toutes comme celles des autres pays de l’Union européenne. « Ceux qui disent que le danger iranien est lointain, sont irresponsables », a souligné David Martinon.

Photos : © 2007 Alain Azria et Erez Lichtfeld