Rassemblement de soutien à Israël - Dimanche 15 janvier

Discours de Francis Kalifat, Président du Crif ( vidéo)
 
Chers amis,
Aujourd'hui, à quelques centaines de mètres d'ici, 70 nations sont réunies à l'appel de la France et avec le soutien d’une administration américaine sur le départ  pour discuter du sort d'Israël. 
Ou étaient-elles, ces 70 nations, quand on assassinait 350 000 syriens ?
Où sont ces 70 nations quand un génocide a lieu depuis des années contre les Chrétiens d'Orient et contre le peuple Yezidi
Combien de conférences internationales se sont réunies pour régler plus de 200 conflits territoriaux dans le monde ?
 
Trop occupées à condamner Israël.
 Si nous nous sommes ici, devant l’ambassade d’Israël c’est pour affirmer avec force notre solidarité absolue avec l’Etat d’Israël et notre attachement à sa capitale une et indivisible Jérusalem.
Nous somme solidaire du droit d’Israël à exister en tant qu’Etat du peuple juif et en tant qu'Etat Juif.
Nous sommes solidaires d’un Etat de droit, du seul Etat démocratique  de la région.
Nous sommes solidaire d’un Etat dont le droit à l’existence, je dis bien le droit à l’existence, est toujours contesté par certains autres Etats venus proclamer à l’ONU l’illégitimité de l’Etat d’Israël.
Nous sommes venus dire que cet Etat est souverain et qu’il entend être le sujet de sa propre histoire et le seul maître  de son destin.
Nous sommes venus dire que personne ne pourra imposer à l’Etat d’Israël un statut autre que celui qu’il s’est délibérément et démocratiquement choisi !
Nous sommes ici pour dire que la paix ne pourra être que l’aboutissement de négociations directes comme cela été avec l’Egypte et la Jordanie.
Nous sommes ici parce que nous avons été offensés et indignés par les votes hypocrites à l’UNESCO et à l'ONU qui n'ont pas hésité à mettre en cause 3000 ans d'histoire juive de Jérusalem.
Chers amis,
Certains  se prétendent amis d’Israël et nous le savons bien :
Il n’y a pas d’amitié, il n’y a que des preuves d’amitié !
Or aujourd’hui de quoi sommes nous les témoins ?
A l’UNESCO, à l’ONU, des résolutions dénient à Israël sa légitimité historique à cet endroit, sur sa terre ancestrale et son  lien indestructible avec Jérusalem. 
Certains osent prétendre que notre histoire est une affabulation, une imposture, une invention des Juifs pour s’approprier une terre qui ne serait pas la leur !
Nous connaissons ces procédés : ils portent un nom : celui du négationnisme, ce même négationnisme qui déjà prétendait que la shoah était une invention des Juifs pour escroquer le monde et voler la terre des palestiniens !
 Nous avons une longue, une très longue mémoire ! C’est cette mémoire qui nous fait réciter cette prière chaque année : « l’an prochain à Jérusalem ! »
Cette prière n’est pas seulement une prière, c’est à dire un message adressé à dieu. Ces paroles disent aussi une quête politique ! Cette quête d’une patrie, de la patrie historique du peuple juif. Qui peut contester cela ?
Et c'est en tant que français en tant que français juif, que je veux dire mon inquiétude.
Je suis inquiet, alors que le Proche Orient est en feu, alors que le chaos s’est installé, alors que des Etats se sont décomposés, alors que le terrorisme islamiste frappe la France et  l’Europe,  certains ne trouvent pas mieux que d’estimer que le seul responsable, soit la politique du gouvernement d’Israël
Comment être aveugle au point de ne pas comprendre que c’est la même haine  qui a tué à Nice, qui a tué à Berlin et qui tue à Jérusalem quatre jeunes de vingt ans !
Comment ne pas comprendre que c’est une même menace qui menace la France et qui menace Israël !
Comment ne pas comprendre que le boycott d’Israël est le masque d’une imposture et qu’il prospère dans notre pays, alors qu’il est illégal en droit !
Comment comprendre que l’on considère comme un partenaire de paix ceux qui réclament à l’Angleterre des excuses pour la déclaration Balfour !
Comment ne pas comprendre que c’est l’obsession anti israélienne et le déni de légitimité juive qui interdit la paix dans cette région du monde !
La paix viendra entre les palestiniens et Israël que lorsque les palestiniens cesseront d’offrir des friandises pour célébrer l’assassinat d’israéliens !
La paix viendra quand les palestiniens cesseront d’éduquer leurs enfants dans la haine !
La paix viendra quand les palestiniens préfèreront voir grandir leurs enfants plutôt que de les sacrifier au nom du jihad !
La paix viendra lorsque l’ONU cessera d’être un tribunal international contre Israël !
 Quant à nous chers amis, nous ne faillirons pas, ni en tant que Juifs, ni en tant que français juifs : ce qui menace Israël menace la France, et c’est un message que j’adresse à tous les citoyens de ce pays, soyez lucides, méfiez-vous des bonnes consciences autoproclamées, méfiez-vous de ces générosités à bas prix, sachez reconnaître ceux qui s’affublent du masque de la victime ou de la piété pour imposer leur loi !
Ce qui est en jeu ce sont nos libertés, celles de nos enfants !
Cette liberté qu’Israël a su préserver malgré plus de 70 années continues d’insécurité et de menaces!
Permettez-moi pour conclure de citer Elie Wiesel, qui en un autre lieu et à un autre moment parlait lui aussi de la solidarité avec Israël.
"Nous avons cru en une paix intelligente entre Israël et ses voisins Arabes, notamment les Palestiniens. 
Nous avions des rêves peuplés d'enfants Israéliens et Palestiniens jouant ensemble, étudiant ensemble, riant ensemble et découvrant leur monde respectif. 
La douleur, l'agonie, la mort d'un enfant, quel qu'il soit, est pour nous un drame. 
Sous la souveraineté Israélienne, Chrétiens, Juifs et Musulmans sont totalement libres de prier sans peur à Jérusalem, notre capitale, qui est le centre de l'histoire Juive.
 Un Juif peut être Juif loin de Jérusalem, mais pas sans Jérusalem. 
Un Juif peut ne pas vivre à Jérusalem, mais Jérusalem vit en chaque Juif. 
Aucune autre nation n'est plus identifiée à son histoire que la nôtre. 
Aucun autre peuple n'a été plus fidèle à son nom, ni n'a célébré son histoire avec autant de ferveur. 
Aucune de nos prières n'est aussi passionnée que celles qui parlent de Jérusalem. 
Jérusalem est le rêve de nos rêves, la lumière qui illumine nos moments les plus sombres. 
Sa légitimité réside dans sa souveraineté. 
S'opposer à l'une d'elles revient à denier l'autre. Israël ne l'abandonnera jamais. "
C'est pour dire à Israël que nous sommes solidaires, pour dire aux 70 gouvernements que Jérusalem vit en nous et que jamais nous ne l'abandonnerons que nous sommes rassemblés aujourd’hui
Am Israel Hai