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Publié le 5 Septembre 2011

Flottille Gaza : la Turquie pourrait être poursuivie devant le TPI

Alors que la Turquie se drape dans sa dignité et poursuit une fuite en avant diplomatique avec l'expulsion de l'ambassadeur israélien et des menaces de plus en plus belliqueuses - telle que celle de participer à un forçage du blocus avec des navires de guerre - l'exemple du Koweït montre que l'arroseur pourrait bien être arrosé.




Au Koweït donc, un député du nom de Walid Al-Tabtabaei avait déclaré : "Nous allons déposer une plainte internationale contre les pirates israéliens qui ont abordé le Mavi Marmara. Nous allons demander des réparations et faire payer Israël pour ses crimes en haute mer". Le quotidien Al-Dar relate qu'après avoir consulté des juristes, le Ministère de la justice lui a conseillé de se calmer au motif que le blocus étant parfaitement légal selon la loi internationale comme vient de le rappeler la commission Palmer de l'ONU, la plainte pourrait se solder par une condamnation du Koweit à payer des dommages et intérêts qui pourraient s'élever à des milliards de dollars. Et le gouvernement de Koweït-city a très officiellement renoncé à son dépôt de plainte devant le Tribunal Pénal International (TPI).



Un autre journal Koweitien, Al-Watan, avait le 3 juin 2010 et sans attendre le rapport d'enquête de l'ONU, affirmé que la réaction d’Israël était proportionnée à la violence de l’agression :



"La flottille, qui a été soutenue par le mouvement terroriste du Hamas, et a essayé de violer le blocus contre ce mouvement à Gaza, était une provocation préméditée contre Israël. Le résultat mortel de cette prise de contrôle est directement proportionné à la violence employée par les militants de la flottille.



Les organisateurs de la flottille sont des partisans de mouvements et d’organisations telles que Global djihad, le Hamas, le Hezbollah et Al-Qaïda, et ils ont un casier judiciaire bien rempli de trafic d’armes et autres opérations terroristes.



Le blocus naval contre le Hamas à Gaza est légal par rapport aux actions de ce mouvement dans la bande de Gaza. Si Israël avait permis à la flottille d’atteindre Gaza, elle aurait ouvert une voie de contrebande d’armes pour les terroristes de Gaza. Aucun pays souverain ne permettrait à ses citoyens et à sa souveraineté d’être ainsi placés en danger"



Photo : D.R.



Source : procheorient-faitsetrealites.blogs.nouvelobs.com
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