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Publié le 24 Juin 2010

Le Hezbollah combat aux côtés d’Al-Qaïda en Afghanistan

Le Hezbollah libanais, contrôlé par l’Iran et la Syrie, fait cause commune avec Al-Qaïda et les autres groupes terroristes à travers le monde arabe et islamique, et sans doute au-delà. L’un de ses combattants a été tué la semaine dernière dans un bombardement américain de positions d’Al-Qaïda au Pakistan. L’agence de presse allemande DPA (Deutsche Presse-Agentur), affirme en effet que Mohammad Ali Hamadeh a trouvé la mort, en fin de semaine dernière, dans le Waziristan, au nord du Pakistan.




Des sources des renseignements pakistanais citées par l’agence, soulignent en effet qu’un drone américain a bombardé une position d’Al-Qaïda dans la zone tribale située à la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan, tuant plusieurs terroristes, dont le libanais, membre du Hezbollah, Mohammed Ali Hamadeh. Ce dernier avait déjà trempé dans le terrorisme, quand il avait participé au détournement d’un avion de la compagnie américaine TWA en 1985 et tué l’un de ses passagers à l’aéroport de Beyrouth. Hamadeh avait été arrêté et jugé en Allemagne, puis libéré en 2005 après 18 ans d’emprisonnement. Il s’est rendu en 2009 en Afghanistan pour rejoindre le Jihad dans les rangs d’Al-Qaïda, confirmant l’alliance de circonstance entre l’officine de Ben Laden et le Parti de Dieu, un mariage arrangé par l’Iran. Cette nouvelle information bat en brèche la thèse, fausse mais très répandue, selon laquelle le Hezbollah chiite et Al-Qaïda sunnite divergent. L’élimination de Hamadeh en Afghanistan ou au Pakistan prouve le contraire et confirme ce que « MediArabe.info » avait déjà expliqué, le 25 mars 2008, concernant « la complémentarité entre le Hezbollah et Al-Qaïda ».



D’ailleurs, l’implication du Hezbollah sur le terrain de confrontation, en Afghanistan, en Irak, au Yémen et dans d’autres monarchies du Golfe, ainsi qu’en Occident, prouve que le parti de Hassan Nasrallah est loin d’être uniquement un mouvement de résistance au Liban, comme ses relais tentent d’expliquer aux plus naïfs, prétextant que le parti a fini par intégrer la vie parlementaire du pays.



Bien au contraire. L’entrée du Hezbollah au Parlement et au gouvernement ne peuvent aucunement faire oublier son passé terroriste. Dès son lancement, le parti de Dieu a multiplié les prises d’otages et les détournements d’avions, et a contribué à la guerre, tour à tour contre le Mouvement chiite Amal, le Parti Socialiste druze, les Chrétiens et les Palestiniens. Sa politisation n’est donc qu’un leurre destiné à occulter son idéologie inspirée du précepte de Wilayat e-Faguih et proche du nazisme et à le rendre fréquentable. Mais peine perdu : le terrorisme est le ciment du Hezbollah, qui demeure l’un des bras extérieurs de la République islamique et des Gardiens de la Révolution. Grâce à l’appui des régimes iranien et syrien, il est de plus en plus impliqué dans le terrorisme régional, et dans la déstabilisation des pays arabes sunnites. Il contribue également à l’exportation de la Révolution chiite en Afrique et en Amérique du Sud, où il développe toutes sortes de trafics de drogues et de blanchiment d’argent...



Photo : D.R.



Source : mediarabe.info