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Publié le 17 Juin 2010

Le point sur les prochaines flottilles en partance vers Israël

Les forces de sécurité israéliennes vont avoir à faire face dans les prochains jours et semaines à au moins deux nouvelles flottilles, rapportait Haaretz en début de semaine dernière : l’une organisée par le Hezbollah, l’autre par le gouvernement iranien. La flottille du Hezbollah pourrait arriver au large d’Israël dès ce week-end. Selon des informations en provenance de Beyrouth, un des pièges que prépare l’organisation à la marine israélienne est un « bateau de femmes » à bord duquel se trouveront plusieurs dizaines de militantes du Hezbollah et du Hamas.




Cette flottille devrait partir du Liban et être composée de deux à trois embarcations. Ces bateaux étant en provenance d’un pays ennemi, leur statut juridique est différent de celui de la précédente flottille dont les bateaux battaient pavillon turc. Parallèlement à cette flottille du Hezbollah, en Israël on suit attentivement les préparatifs du gouvernement iranien qui prévoit l’envoi de sa propre flottille, d’au moins six bateaux, en dehors d’une flotille iranienne du gouvernement. Selon la radio officielle iranienne, le premier bateau est parti lundi 14 juin pour Gaza. Cette flottille, si elle a lieu, devra obtenir l’autorisation du gouvernement égyptien pour passer par le canal de Suez.



L’agence de presse belge Belga rapporte, ce jeudi 17 juin 2010, qu’un collectif d'organisations pro-palestiniennes veut organiser "dans la seconde quinzaine de juillet" une deuxième "flottille pour Gaza", selon l’annonce, mercredi 16, de l'un des responsables du collectif à Strasbourg.
"Nous avons six bateaux qui sont déjà prêts à quitter l'Europe, nous espérons appareiller le mois prochain, dans la seconde quinzaine de juillet", a indiqué lors d'une conférence de presse au Parlement européen Mazen Kahel, porte-parole de la Campagne européenne pour arrêter le siège de Gaza (ECESG). Avec d'autres organisations -comme le mouvement Free Gaza, l'ONG turque Insani Yardim Vakfi, les ONG grecque et suédoise Bateau pour Gaza, et le Comité international pour la levée du blocus de Gaza-, l'ECESG avait participé à l'organisation de la première flottille. "Nous pensons que cette deuxième flottille sera plus importante que la précédente", a ajouté M. Kahel, qui s'exprimait à l'invitation de l'eurodéputé travailliste britannique Richard Howitt, et en présence de plusieurs autres promoteurs de cette initiative, dont certains avaient pris part à la première flottille. "Nous sommes d'ailleurs ouverts à d'autres participants, et surtout nous invitons le monde entier à venir vérifier, dans la plus grande transparence, la composition de la cargaison que nous embarquerons", a déclaré le coordonnateur de l'ECESG.



Le Jewish Chronicle du 17 juin 2010 annonce, par ailleurs, que l’organisation turque à l’origine de la première flottille, en mai, a annoncé qu'elle prévoit d'envoyer plus de bateaux vers Gaza. La « Fondation pour les droits de l'homme et des libertés et de l'aide humanitaire » (IHH), a déclaré que le prochain convoi serait d’au moins six navires, qui devraient partir pour la bande de Gaza en juillet 2010.



Enfin, Yedioth Aharonot, le même jour, rapporte qu’un homme d'affaires palestinien, qui s'est révélé récemment être l'organisateur d'une nouvelle flottille d'aide à Gaza en provenance du Liban serait lié avec le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah.



Yasser Kashlak, organisateur présumé de la flottille qui doit quitter Beyrouth dans les prochains jours, a affirmé qu'il a « pas de liens avec le Hamas, le Hezbollah et l'Iran ». Pourtant, le 14 août 2009, cet homme avait publié une lettre exprimant son soutien personnel à Nasrallah : «Au nom du peuple palestinien ... Nous soulignons que nous prenons le chemin de la « résistance »… Nous demandons à Allah de prolonger votre vie et celle de tous ceux qui soutiennent la Palestine et la noble « résistance » », avait écrit Kashlak, directeur de l'Association d'affaires palestiniens ainsi que de l'Institut libanais de la recherche internationale. Cet homme est également considéré comme proche du gouvernement syrien.



Photo : D.R.





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