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C'est empreint d'une certaine émotion que Boris Cyrulnik est revenu sur son enfance, devant Roger Cukierman, lui aussi enfant caché pendant la Seconde Guerre Mondiale et devant Francis Kalifat fils de fonctionnaire français ayant vécu la guerre d'Algérie.
Une histoire commune aux juifs, antisémitisme, devoir de mémoire, des générations de juifs qui refusent d'être complices du négationnisme en gardant le silence sur les heures sombres de toute une communauté.
Devant un public nombreux et intergénérationnel, dont certains rescapés de la Shoah, l'échange a été cordial et passionnant, relayé en masse par les internautes qui n'ont pu être présents.
C'est non sans une certaine curiosité que les plus jeunes ont interrogé le psychiatre et écraivain sur sa vision de la France contemporaine, sur l'actualité, l'endoctrinement et le terrorisme.