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Publié le 2 Novembre 2015

Bernard-Henri Lévy au CRIF

Le Philosophe a clôturé en seance plénière, les travaux du CRIF sur le thème "Que reste-t-il de l'esprit du 11 janvier"

"Il s'en est fallu de peu, il y un an, pour que les morts de l'hypercacher ne passent qu'au second plan de l'indignation nationale", a déclaré le Philosophe à l'introduction d'une remarquable intervention. "Aujourd'hui, il y a en France des quartiers entiers où il n'est plus possible de porter une kippa", a-t-il déploré. 
 
Malgré tout, la situation des Juifs de France n'est pas si désespérée... La grande différence entre les années 30 et aujourd'hui, c'est que la France aujourd'hui est avec les Juifs de France. Les Juifs de France aujourd'hui n'ont jamais été aussi peu seuls", a insisté BHL, poursuivant : "Les Juifs aujourd'hui ne demandent plus pardon d'exister. Ils n'ont de leçons à recevoir de personne en matière de fidélité à l'idéal républicain". 
 
Evoquant le 11 janvier, le Philosophe a questionné une "mémoire morte ou vivante, incantatoire ou active". "Commémorrerons-nous aussi les victimes de l'Hyper Cacher?", a-t-il demandé. 
 
Bernard-Henri Levy a enfin souhaité que "le 11 janvier prochain, nos compatriotes musulmans se manifester en très grand nombre".