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En présentant le Front national comme capable de défendre des Juifs, Mme Le Pen donne aux électeurs traditionnels un moyen de rejoindre sa politique « de suprématie raciale sans se sentir raciste», comme l’explique la journaliste.
Mais « l’art » du parti est de constituer un discours « entre les lignes », dans lequel continue à se reconnaître le public antisémite du Front National. Les discours de Marine Le Pen utilisent encore des stéréotypes issus de l’antisémitisme traditionnel comme « la finance internationale », « l’argent globalisé ».
Pour la professeure de Stanford Cécile Alduy « Elle n’a pas besoin de dire quoique ce soit contre la communauté juive […] sa rhétorique est encore nourrie et revitalise les stéréotypes »….
Publié dans le New York Times le 5 Avril 2017, lire l'intégralité ici