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Publié le 29 Juin 2016

#Crif - Le Crif invité au congrès mondial de l'Agence juive

Pour la première fois de son histoire, l’Agence juive tient son Conseil d’administration à Paris.

Les Juifs devraient vivre en France suffisamment en paix pour être libres de choisir s'ils veulent partir ou rester

Vous pouvez télécharger l'intégralité du discours, en anglais, de Robert Ejnes, directeur exécutif du Crif, ci-contre, au format PDF.
 
Pour la première fois de son histoire, l’Agence juive tient son Conseil d’administration à Paris depuis dimanche 26 et jusqu'à ce mardi 28 juin 2016. 
 
Cent vingt gouverneurs représentant les différentes communautés juives du monde sont dans la capitale française, accompagnés de deux ministres israéliens, Nathan Sharansky et Sofa Landver.
 
Pour exprimer leur solidarité avec la communauté juive française et signifier l’importance de la place occupée par la France dans les réflexions actuelles de l’Agence juive, son directeur Allan Hoffman et ses délégués ont choisi de se réunir cette année à Paris. 
 
Le Crif, représenté par le président Roger Cukierman et le directeur exécutif Robert Ejnes,  a été invité à intervenir lors de cette assemblée générale.
 
Roger Cukieriman a animé une session de travail dimanche matin et est intervenu au cours du déjeuner.
 
Robert Ejnes est intervenu lors de la session preiniere d'ouverture du Congrès, pour évoquer en premier lieu l'attachement de la communauté juive de France à la République : "Les Français juifs vivent dans ce pays depuis 2000 ans... C'est ici que pour la première fois de leur histoire, ils ont obtenu la citoyenneté, en 1791... en 1943, au milieu de la Shoah, le Crif y a été fondé, pour représenter et défendre la communauté... La population juive de France est estimée à 500 000 personnes... et il ya plus de restaurants cachers à Paris qu'à New-York et même à Tel-Aviv!".
 
Puis, évoquant les difficultés auxquelles font face les Français juifs aujourd'hui, Robert Ejness a déploré l'augmentation des actes antisémites, la baisse de fréquentation des écoles publiques chez les enfants de familles juives, à cause de l'antisémitisme en classe. 
 
Enfin, évoquant l'exil des Français juifs : "Nous n'encourageons ni ne décourageons l'Alya... C'est une décision individuelle. Mais nous disons que les Juifs devraient vivre en France suffisamment en paix pour être libres de choisir s'ils veulent partir ou rester".
 
"Alors nous nous battons. Et nous continuons de nous battre", a-t-il conclu. "Pour la sécurité des Français juifs, contre l'antisémitisme et le boycott d'Israël - sa forme la plus récente - 
et pour que les Juifs puissent partir ou rester en France en paix, avec la possibilité de pratiquer leur religion sans contraintes".
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