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Publié le 4 Septembre 2018

Crif - Les plumes juives qui ont marqué l'histoire des lettres (2/5)

Qui dit rentrée dit rentrée littéraire ! Petit tour d'horizon des plus grandes plumes juives qui ont marqué l'histoire des lettres. On continue notre série avec l'original Philippe Roth.

Né le 19 mars 1933 à Newark dans le New Jersey, et mort le 22 mai 2018, Philip Roth était un géant de la littérature américaine. Petit-fils d’immigrés juifs originaires de Galicie, arrivés aux Etats-Unis au début du XXème siècle, Philippe Roth a une enfance heureuse à Weequahic, le quartier de la petite classe juive de Newark, qui sera la scène principale d’un grand nombre de ses ouvrages.

Après avoir étudié à l’université de Rutgers à Newark puis à l’université de Bucknell en Pennsylvanie ainsi que l’université de Chicago, Roth enseigne les lettres, puis la composition à l’université de l’Iowa jusqu’au début des années 1960.

En 1959, Roth publie un premier recueil de nouvelles intitulé Goodbye, Columbus qui fait succès. Cependant, ce n’est que dix ans plus tard, en 1969 qu’il publie Portnoy, un roman comique en forme de monologue d’un jeune avocat juif traumatisé par une mère à l’amour étouffant, qui obtient une célébrité phénoménale.

Ces deux premiers ouvrages suscitent la controverse au sein de la communauté juive, notamment à cause des satires vives et crues des moeurs de la petite bourgeoisie juive-américaine, dû aux critiques, Philippe Roth est marginalisé par la communauté juive américaine jusqu’aux années 1990. Roth a été régulièrement pressenti pour le Prix Nobel de littérature sans jamais l’obtenir. Néanmoins, Philip Roth a gagné de multiples récompenses tel que le Pulitzer en 1998 pour Pastorale américaine ainsi que le National Book Award qu’il obtiendra deux fois, en 1960 pour Goodbye, Columbus et en 1995 pour Le Théâtre de Sabbath.

 
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