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Publié le 6 Juillet 2020

Crif - Tags homophobes dans le Marais : le Crif condamne ces inscriptions abjectes

Des croix gammées ont été découvertes ce weekend dans le quartier du Marais sur les façades de deux cafés. Le Crif condamne fermement ces inscriptions abjectes. Elles n'ont pas leur place sur les murs de la République.

Entre hier et aujourd'hui, plusieurs croix gammées, associées aux mouvements néo-nazis et d'extrême-droite, ont été découvertes sur les façades de deux bars dans le quartier du Marais, à Paris : le Banana Café et le Cox .

Le Crif condamne fermement toutes les formes de haine. 

« Le Banana était manifestement ciblé. Sur la vidéo-surveillance, on voit trois personnes mettre une cagoule à proximité du bar, deux surveillent pendant que le troisième tague« , explique Dimitri Morvan, assistant de direction du bar. Les faits se sont déroulés en plein après-midi, à 14 heures 25, et ont duré à peine quelques dizaines de secondes. « On les voit ensuite repartir en courant. La foule est choquée notamment en voyant ces garçons en cagoule courir… Après les attentats, certains ont dû penser à une bombe« , témoigne le salarié du bar encore choqué du message inscrit sur son établissement.

« C’est abject. Ces personnes nous visaient manifestement, ce n’est pas pas hasard qu’ils soient venus devant le Banana« , explique-t-il. Depuis, une plainte a été déposée au commissariat, vendredi 3 juillet. Ce lundi matin, un autre bar a été visé. Le Cox a lui aussi été victime de ces tags. Trois croix gammées et deux croix celtiques ont été peintes. Mais le Cox a retrouvé sa couleur rouge habituelle avant même que les gérants ne soient réveillés. « La police a été avertie à 10 h 38 et à 11 heures 26, les tags avaient disparus« , explique Boris Jamet-Fournier, conseiller de Paris d’astreinte ce week-end. Source : Têtu

Plusieurs élus municipaux ont vivement réagi sur les réseaux sociaux pour dénoncer et condamner ces inscriptions de haine.

Anne Hidalgo a rappelé que "ces messages de haine et l'homophobie n'auront jamais droit de cité à Paris". La maire de la ville exprime également son souhait de voir les auteurs "vite identifiés et jugés".

Ariel Weil, maire-élu de Paris centre (regroupement des quatre premiers arrondissements), a également dénoncé ces inscriptions immondes.