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Publié le 31 Mai 2016

Francis Kalifat, le nouveau président du Crif, prône la "tolérance zéro"

Le nouveau président du Crif dénonce, comme Manuel Valls, "un antisionisme qui est le visage caché de l'antisémitisme".

Le boycott contre Israël n'est pas uniquement économique mais également culturel

Interview par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, publié sur RTL le 31 mai 2016
Vous pouvez écouter ou réécouter cet entretien ci-contre.
 
Une tolérance zéro sur l'antisémitisme, les diffuseurs internet et l’antisionisme. Comme l'avait dit Manuel Valls au dernier dîner du Crif, Francis Kalifat estime que l'antisionisme est synonyme de l'antisémitisme. 
 
"Je le dis avec toute la force nécessaire", explique-t-il. Le nouveau président du Crif rappelle que lors des tensions à Gaza, les manifestations hostiles à l'État israélien se sont rapidement transformées en défilés antisémites, au son de "mort aux juifs" et de tentatives d'attaque de synagogues. "On est vraiment dans un antisionisme qui est le visage caché de l'antisémitisme".
 
Le conflit israélo-palestinien est importé en France. Certains partis politiques surfent sur ces tensions comme le Front national. Le parti d'extrême-droite "est problématique par rapport aux valeurs qu'il véhicule et qui ne sont pas les valeurs que nous défendons", affirme Francis Kalifat.
 
Le président du Crif prône donc une tolérance zéro vis-à-vis du parti dirigé par Marine Le Pen, mais également vis-à-vis de l'extrême-gauche "qui est à la pointe de ce combat que mène le mouvement BDS, c'est-à-dire, le boycott des investissements sanction et qui a pour objectif de délégitimer Israël". Francis Kalifat estime que ce boycott n'est pas uniquement économique mais également culturel... Lire l'intégralité.
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