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Publié le 9 Février 2016

Il faut interdire les rassemblements du BDS

Cette semaine encore, le terrorisme palestinien a frappé à deux reprises.

Par Gil Taieb, Président de l'Absi
 
Cette semaine encore, le terrorisme palestinien a frappé à deux reprises. Samedi après-midi dans la ville bédouine de Rahat, blessant Shlomit Gonen, 65 ans, poignardée au cou, alors qu'elle faisait ses courses. 
 
Au début de la semaine, c'est la jeune Adar Cohen 19 ans, garde-frontières, qui est morte devant les murailles de Jérusalem lors d'un attentat commis par trois terroristes palestiniens venant de Jennine.
 
 Adar a été tuée en sauvant son amie et les nombreux juifs qui se trouvaient à la porte de Damas ( Shehem). Sa mort a ému tout le pays et par milliers, de tout Israel, des Israéliens sont venus accompagner Adar à sa dernière demeure et essayer d'apporter du réconfort à la famille brisée et effondrée face à ce drame.
 
Encore une victime du fanatisme islamique qui frappe avec traîtrise dans les rues d'Israël comme il a frappé dans les rues de Paris.
 
Une fois encore à côté des larmes de la famille et des amis, à côté de l'émotion de tout un peuple, face à la barbarie, nous étions seuls ! Un entrefilet par-ci, par-là dans les médias ! Pour beaucoup un fait divers ! Pour certains, un acte inévitable. Pire encore, pour d'autres, un acte de résistance !
 
La diplomatie française leur offre même un présent à travers les déclarations lamentables de Monsieur Fabius.
 
L'ONU poursuit ses gesticulations et même ces accusations et condamnations d'Israël. Chaque semaine, dans les rues de France, les collaborateurs des terroristes palestiniens, regroupés sous la bannière du BDS, diffusent leur venin !
 
Ils poursuivent leur propagande et tentent de faire passer des assassins pour des victimes.
 
Ils font l'apologie des meurtriers et appellent au boycott d'Israël.
 
Ils le font en plein jour et surtout avec des autorisations préfectorales !
 
Pourtant l'appel au boycott est illégal en France. Deux arrêts de la Cour de cassation du 20 octobre 2015 ont confirmé ce fait.
 
La France est même la seule démocratie où l'appel au boycott est illégal.
Alors pourquoi la préfecture autorise-t-elle ces rassemblements de la haine ?
Pourquoi ce laxisme dangereux ?
 
Le premier ministre et le ministre de l'intérieur n'ont de cesse de rappeler la loi, mais celle-ci n'est pas appliquée.
 
Ceci n'a que trop duré !
 
Samedi après-midi, pour la première fois en plein Paris, les nervis du BDS ont trouvé face à eux des militants juifs venus rétablir la vérité. Je les ai accompagnés.
 
Pour la première fois, ils ont compris que la rue ne leur appartiendrait plus et que partout où ils iront, les défenseurs d'Israël et du droit seront présents !
 
La préfecture, face à ce risque de trouble à l'ordre public, réagira peut-être et cessera enfin d'autoriser les rassemblement des boycotteurs d'Israel !
 
Bravo aux militants de l'OJE d'avoir pris cette initiative.