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Publié le 7 Février 2016

La République mobilisée contre le racisme et l'antisémitisme - Plan d'action 2015-2017

Le Président de la République a fait de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme une Grande Cause Nationale.

 
 
Le 31 décembre 2014, lors de ses vœux aux Français, le Président de la République a fait de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme une Grande Cause Nationale pour l’année 2015.
 
Donner la priorité à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, mobiliser l’État, les collectivités locales, la société civile, les citoyens autour de cet enjeu, dans l’Hexagone comme dans les Outre-mer, c’est prendre la mesure de l’urgence : urgence devant la résurgence d’un antisémitisme qu’on croyait éteint, et qui n’a jamais été si fort depuis la fin de la guerre ; urgence devant la fracture sociale, territoriale et identitaire de quartiers livrés à eux-mêmes face à la délinquance et à la radicalité, et où tous les repères, si on n’y prend garde, sont progressivement faussés ; urgence devant le torrent de haine charrié quotidiennement sur internet et les réseaux sociaux par les prédicateurs de haine et des officines idéologiques ; urgence enfin, quand les insultes racistes et antisémites s’installent dans les cours d’école et sur les terrains de sport.
 
La République ne peut tolérer de zone de non-droit. Elle ne peut pas davantage accepter de zones où le respect, valeur républicaine essentielle, n’aurait pas sa place : l’injure raciste n’est tolérable ni dans l’espace public, ni dans les classes, ni sur internet. Parler de la Shoah, enseigner les génocides, évoquer l’esclavage, rappeler l’Histoire, toutes les histoires, doit être possible partout sans restriction, sans détour, parce que seule la connaissance peut faire reculer l’intolérance. 
 
En matière de racisme, aucun acte n’est anodin. Chacun affaiblit la République, et l’affaiblit d’autant plus s’il est laissé sans réponse. Or, il y a eu des dérives. Elles ne sont pas seulement une menace pour ceux qui en sont les victimes, citoyens français de confession juive, de confession musulmane, et plus largement tous ceux qui sont victimes de racisme et de discrimination à raison de leur couleur de peau, de leurs origines ou de leurs croyances : ces dérives portent atteinte au pacte républicain. Elles fragilisent jusqu’à la possibilité pour la communauté nationale de continuer à vivre ensemble, dans le respect des lois de la République et dans l’amour partagé de ses valeurs.
 
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