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Publié le 1 Octobre 2015

Marc Trevidic sur la menace terroriste : "Le pire est devant nous"

L'ancien juge antiterroriste Marc Trévidic évoque dans Paris Match la gravité des menaces sécuritaires en France. Et le tableau est bien noir.

Publié dans le JDD le 30 septembre 2015
C'est une interview bien pessimiste auquel s'est livrée l'ancien juge antiterroriste Marc Trévidic dans l'hebdomadaire Paris Match. Il y évoque les menaces sécuritaires qui planent sur la France. "La menace est à un niveau maximal, jamais atteint jusqu'alors. D'abord, nous sommes devenus pour l'Etat islamique (EI) l'ennemi numéro un. La France est la cible principale d'une armée de terroristes aux moyens illimités. Ensuite, il est clair que nous sommes particulièrement vulnérables du fait de notre position géographique, de la facilité d'entrer sur notre territoire pour tous les djihadistes d'origine européenne, ­Français ou non, et du fait de la volonté clairement et sans cesse exprimée par les hommes de l'EI de nous frapper. Et puis, il faut le dire : devant l'ampleur de la menace et la diversité des formes qu'elle peut prendre, notre dispositif de lutte antiterroriste est devenu perméable, faillible, et n'a plus l'efficacité qu'il avait auparavant."
L'ancien juge antiterroriste redoute une attaque de grande ampleur de l'Etat islamique en France : "Les hommes de Daech ont les moyens, l'argent et la faculté d'acquérir facilement autant d'armes qu'ils veulent et d'organiser des attaques de masse. Le terrorisme est une surenchère ; il faut toujours aller plus loin, frapper plus fort. Et puis, il reste 'le prix ­Goncourt du terrorisme' à atteindre, et je fais là référence aux attentats du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center. Je n'imagine pas un instant qu'un homme tel qu'Abou Bakr ­al-Baghdadi et son armée vont se satisfaire longtemps d'opérations extérieures de peu d'envergure. Ils sont en train de penser à quelque chose de bien plus large, visant en tout premier lieu l'Hexagone"... Lire l'intégralité.
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