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Publié le 1 Avril 2014

Un Chabbat de découverte en Bulgarie pour la Fédération sépharade française

Par Daniel Haik

« Venir à la découverte d’un judaïsme sépharade historique ». C’était l’un des objectifs du Chabbat et du séminaire organisés par la Fédération des Associations Sépharades de France et par son Président André Derhy, du 7 au 10 mars au sein de la communauté de Sofia. 

À cette occasion une délégation d’une vingtaine de membres et sympathisants de la Fédération sépharade est venue de Paris. Ils ont pu découvrir la splendide grande synagogue de Sofia construite au début du XXe et qui est considérée comme l’une des plus belles d’Europe. Ils se sont également rendus à Plovdiv où ils ont visité une antique synagogue. Au cours de ce séjour, ils ont également pu dialoguer avec les responsables de la communauté et en particulier avec le Rav Aaron Zerbib qui leur a fait partager sa vie de leader spirituel d’une communauté sépharade antique, mais qui a perdu au fil des ans, une partie de sa tradition et de son patrimoine. Au cours du Chabbat organisé, le professeur Raphael Drai, qui avait fait spécialement le déplacement de Paris, a disserté sur la notion de survie du peuple juif en Diaspora. Mais le point d'orgue de cette visite a été l'émouvante soirée de Melavé Malka et de pyioutim offerte par la FASF à la communauté bulgare dans l'enceinte de la grande et splendide synagogue avec le paytan israélien Moché Louk et à laquelle ont participé plus deux cents personnes dont l'ambassadeur d'Israël à Sofia et le Maire de la capitale. À l’issue de ce séminaire, André Derhy s’est félicité de sa tenue : « Nous avons été impressionnés par cette communauté qui après avoir échappé par miracle aux affres de la Shoah a reçu pendant près d’un demi-siècle la chape de plomb du communisme et qui malgré tout parvient à renaître et à revivre. Nous avons été frappés par la volonté de la jeunesse juive bulgare de retrouver son identité juive et même son identité sépharade. Il faut encourager cette communauté et l’aider à retrouver sa gloire d’antan. Je garderai comme souvenir notre rencontre dans une petite communauté juive à deux heures de Sofia, d’un vieux Juif sépharade de 93 ans qui parlait le ladino et s’étonnait que, nous Juifs sépharades de France ne le parlions pas ! » 

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