Actualités
|
Publié le 22 Octobre 2014

UNESCO. Irak, Syrie, Ebola, éducation : priorité à l’urgence

Par Eve Gani

La 195ème session du Conseil exécutif de l’UNESCO s’est ouverte à Paris dans un contexte, comme l’a souligné la directrice de l’UNESCO Irina Bokova, « marqué par l’urgence » : « Urgence de la crise en Iraq et en Syrie. Urgence de l’épidémie Ebola en Afrique de l’Ouest, et au-delà. Urgence de l’éducation, quand des écoles et notamment des écolières sont attaquées ou empêchées d’exercer leur droit fondamental à l’éducation. »

L’ambassadeur de France à l’UNESCO, Philippe Laillot, n’a pas manqué de rappeler la pertinence de la mission l’UNESCO à un moment où «nous sommes confrontés à toujours plus de violences, d’intolérance et d’obscurantisme. ». Il s’agit, comme le disait Léon Blum, d’affirmer avec l’UNESCO que « la libre circulation de la pensée, le progrès de l'éducation des peuples, le développement de la culture, l'avancement des sciences dans tous les domaines, sont essentiels au progrès du bien-être humain ainsi qu'au maintien de la sécurité et de la paix ».

Cette session sera marquée par le vote de la résolution, proposée par la France et l’Irak, pour la sauvegarde du patrimoine irakien dans sa diversité. Cette résolution est également soutenue par les États-Unis « car la protection de l’héritage culturel est au cœur du mandat de l’UNESCO ». Par contre, a prévenu le nouvel Ambassadeur américain Crytsal Nix-Hines, « Nous rejetterons d’autres résolutions […] qui détournent notre attention et mettent à mal notre cohésion et notre efficacité ». Il mentionnait ainsi implicitement ces résolutions anti-israéliennes présentées de manière systématique lors de la « Commission PX » portant sur des sites à Jérusalem, Hébron, Bethléem.

Dans son discours d’ouverture, Irina Bokova a mentionné, à titre d’événement notable organisé à l’UNESCO, l’exposition portant sur les « 3500 ans de relations entre le peuple juif et la terre sainte ».