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Publié le 1 Décembre 2019

We Remember - Camp des Milles : "Du Camp des Milles à Auschwitz : l’engrenage vers l’abîme"

Le 29 novembre, devant 400 personnes dont 200 jeunes de plusieurs collèges, de nombreux élus, officiers et consuls, et en présence de Martine Vassal, Présidente du département des Bouches-du-Rhône, le Site-mémorial du Camp des Milles inaugurait l’exposition "Du Camp des Milles à Auschwitz : l’engrenage vers l’abîme".

Le Camp des Milles a inauguré un nouvel espace muséographique pour restituer une humanité aux personnes déportées. Il s’agissait de marquer avec le Musée d’Auschwitz les deux bouts du chemin vers l’abîme mais aussi de présenter des parcours de vie, pour restituer une humanité à des personnes frappées par la volonté de déshumanisation et de destruction. 

L’exposition : Des destins à découvrir au Camp des Milles 

Le Site-mémorial du Camp des Milles étoffe son parcours muséographique avec nouvelle exposition permanente en extérieur qui matérialise le lien entre les deux bouts du chemin entre le Camp des Milles et d’Auschwitz, et qui rend compte, à travers les destins présentés, de la diversité des trajectoires individuelles ou familiales dans la tragédie commune.

Elle rappelle que les juifs déportés du Camp des Milles à Auschwitz-Birkenau n’étaient pas seulement les victimes innocentes de la barbarie vichyste puis nazie mais avaient un métier, des qualités, des envies, des convictions… Comme les Roms, les Arméniens de l’Empire Ottoman, les Tutsis du Rwanda, comme nous tous.

Ce travail a été rendu possible par un partenariat tripartite entre la Fondation du Camp des Milles, le Conseil départemental 13, et le Musée d’Etat d’Auschwitz-Birkenau qui a ouvert exceptionnellement ses archives et permis la reconstitution des parcours et destins des déportés du Camp des Milles.

Des destins, des visages sortent de l’oubli : ceux des familles Loebmann, Wertheimer, Cahn et Lewinsohn, de Julius Nacht et de Paschej Birnbaum.

Les photos mises à disposition par la Kazerne Dossin permettent d’associer les visages de plus de 400 déportés à leurs identités et professions. Surplombant l’ensemble, elles défilent dans la porte d’un wagon semblable à ceux utilisés pour les convois vers Auschwitz, donnant à voir les personnes trop souvent gommées par le terme de « déportés ».

Parmi eux, quelques-uns, souvent les plus jeunes, ont survécu grâce à l’action de ceux qui ont su les protéger en résistant. Un dispositif est également consacré à ces hommes et femmes qui ont avec courage incarné les valeurs de justice, de tolérance et d’humanité.

L’exposition est en accès libre.

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