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Publié le 27 Janvier 2015

Commémoration d’Auschwitz : dessiner l’horreur pour survivre

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Par Elise Delève, publié sur France Info le 26 janvier 2015
Peut-on créer lorsqu’on est encerclé par la mort ? Et pourquoi le faire ? Alors que la communauté internationale se rassemble pour commémorer le 70e anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau, France Info a décidé de parler du dessin en milieu concentrationnaire. Pour ceux qui en avaient le courage, et le talent, dessiner était une prise de risque, un défi à la mort. Certains faisaient des œuvres "alimentaires", en échange d’un bout de pain, d’autres pour témoigner, s’évader ou pour décrire ce qui n’avait pas de mots.
Dessiner était interdit et le premier challenge était de trouver le matériel. Derrière chaque dessinateur-déporté il y a une histoire. Celle de Boris Taslitzky qui a réalisé plus de 100 dessins et cinq aquarelles à Buchenwald entre 1944 et 1945. A son arrivée, il dit à un des "secrétaires de block" qu’il est peintre, le responsable lui répond "moi aussi". Le déporté recevra plus tard des bouts de crayons et des carrés de papier. "Un camp demande toute une administration, toute une comptabilité : tant de morts dans la nuit, tant de rations de pain", a raconté Boris Taslitzky lors d’une table ronde en 1995, "le papier existe pour cette comptabilité (…). Ces morceaux de papier, les secrétaires de blocks m’en donnaient. Tous les artistes que j’ai rencontrés à Buchenwald ont travaillé sur ce genre de papier"… Lire l’intégralité.

Source:http://www.franceinfo.fr/actu/societe/article/commemoration-d-auschwitz-dessiner-l-horreur-pour-survivre-636239?google_editors_picks=true

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