Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

ADIEU SHIMON

29 Septembre 2016 | 10 vue(s)
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Actualité

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

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L'ancien président de l'État d'Israël, mon ami Shimon Peres, prix Nobel de la Paix 1994 est mort dans la nuit du 28 septembre 2016. Il avait 93 ans.

Je me permets de dire « mon ami » car, si je l'ai rencontré à de nombreuses occasions, notamment dans le cadre de mes fonctions au CRIF, je garde surtout le souvenir des semaines passées ensemble pour l'écriture de notre livre « Un temps pour la guerre, un temps pour la paix », paru chez Robert Laffont en 2003.

Shimon Peres était véritablement obsédé par l'avenir du peuple juif et d'Israël et par la paix.

En conclusion de notre livre écrit sur la base d'entretiens réalisés à Tel Aviv, il exprimait sa vision des choses : « Conserver et développer le patrimoine ancestral du judaïsme, devenir un État en pointe dans les domaines scientifique et médical, réaliser la paix avec les Palestiniens en particulier et tous ses voisins en général, , tels doivent être les défis qu'Israël aura à relever demain.

Ensemble, Israéliens et Arabes, avec l'aide du monde entier, nous devons expurger le sel de l'eau, le désert de la terre et la haine de l'homme. C'est seulement ainsi que nous créerons, pour nos enfants et les générations à venir, un nouveau Proche-Orient. Les prophètes y sont nés. Il ne faut pas que leurs prophéties tombent dans l'oubli. Le message des prophètes était un message de paix et de justice sociale, d'une foi enthousiaste envers les êtres humains, car chacun de nous est créé à l'image de Dieu. C'est le message de la création d'une société plus juste où il n'y a ni oppresseurs, ni opprimés, ni privilégiés, ni défavorisés. Nos ancêtres avaient une vision de l'homme. Il nous appartient de la réaliser. C'est ce que je crois. »

Né le 2 août 1923 à Wisniew, alors en Pologne, il s'appelait Szymon Perski. Il a onze ans, en 1934, quand sa famille décide de s'installer à Tel Aviv. C'est là, puis au kibboutz de Ben Shemen, qu'il deviendra Shimon Peres.

Shimon Peres était un passionné de science. Bien que je sois moi-même de formation scientifique, c'est lui qui m'a fait découvrir, en 2003, un mot dont j'ignorais l'existence : nanotechnologie. Il aimait me dire : « La science est l'avenir de l'homme » et affirmait que la nanotechnologie est une aventure extraordinaire, un développement prodigieux qui couvre aussi bien la biologie, la physique, la chimie et l'électronique que tous les domaines de l'activité scientifique humaine.

Un souvenir personnel me revient : c'était à l'ambassade israélienne à Paris lors d'une réception privée donnée en son honneur. Rika Zaraï s'est mise à chanter l'un de ces vieux airs pionniers d'Israël. Les invités ont repris en chœur et, à mon grand étonnement, Shimon Peres s'est mis au piano pour nous accompagner !

Lors de son élection à la présidence de l'État, en 2007, il eut la gentillesse de m'adresser un petit message : « L'honneur véritable c'est le service du peuple, c'est servir de héraut pour tout ce qui nous réunit. Notre pays doit être à la hauteur des dangers auxquels il fait face, et le peuple doit avoir confiance en soi pour pouvoir produire des résultats. »

Père fondateur d'Israël, Shimon Peres, mon ami Shimon, était un Grand.

Adieu Shimon.

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