Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Au Palais du Ciel Par Remi Huppert

28 Février 2017 | 51 vue(s)
Catégorie(s) :
Opinion

Francis Kalifat a bien connu Robert Castel, durant les dernières années de sa vie. Ce fut une très belle rencontre, il garde en mémoire de beaux souvenirs. Francis Kalifat était présent à son enterrement. 

Pour connaître le destin du Livre noir et de ses auteurs, je vous invite à découvrir le documentaire intitulé « Vie et Destin du Livre noir. La destruction des Juifs d’URSS ». Diffusé le dimanche 13 décembre à 22h40, sur France 5. Puis en replay pendant 30 jours sur Francetv.fr

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Pages

Remi Huppert est un spécialiste des Juifs de Chine. On lui doit notamment Destin d’un Juif de Chine (1). Dans son nouveau roman, le judaïsme est toujours présent.

Nous sommes à Harbin, sous le régime communiste. Dans la première partie du récit, nous découvrons la famille Gong. Papa Gong est sous-officier dans l’Armée Populaire. Maman Hong est gouvernante au sein de la « Deuxième maison d’hôtes du Comité municipal révolutionnaire ». Le couple a trois enfants, trois filles, Ying, Yan et Xiuli, la narratrice, née dans les années soixante. Xiuli a cinq ans lorsque son père meurt, à la guerre ou, qui sait, dans un « accident ».

Un généreux « parrain » offre régulièrement des poupées à la petite Xiuli. Au fil des ans, Xiuli va comprendre que ce « parrain », le général Sushun, gouverneur militaire de la ville, est en réalité son père biologique et qu’elle a un demi-frère, Xiong. Dès lors, en grandissant, elle cherchera à connaître son autre famille.

C’est alors qu’elle atteint « l’âge de l’entendement » que Xiuli a un premier contact avec le judaïsme. « Dans la rue, je tombais parfois sur une vieille femme…On l’appelait ‘la Juive’. J’ignorais ce qu’était une ‘Juive’. Il se disait que certains avaient vécu dans la ville autrefois ». En effet, une vingtaine d’années auparavant, quelque dix mille Juifs vivaient à Harbin. C’est ce que « la Juive » racontera à Xiuli, le temps où une communauté juive vivante et active résidait dans la ville  avant que les familles choisissent de gagner qui l’Amérique, qui Israël.

Á la mort de sa mère, qui succombe à une embolie foudroyante, Xiuli se rapproche d’un voisin, Jiang Dahai. Mais, tourner la page s’avérera difficile. Les deux sœurs de la narratrice vont se marier après la mort de leur mère et pousseront Xiuli à épouser Wei, un musicien. Hélas, le premier flûtiste de l’orchestre symphonique, se révélera volage.

C’est dans la seconde partie de l’ouvrage que Xiuli rencontre à nouveau le judaïsme sous la forme d’un ami et client de Jiang : David, originaire de Bruxelles. Sa mère, Sarah, venait d’Odessa et sa grand-mère, Galia, vécut à Harbin.

Premiers baisers. Un amour est né. Une nouvelle vie commence. Très original et très sympathique.

 

 

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Michel de Maule. Avril 2016. 264 pages. 20 €.

(1) Éditions Michel de Maule, 2014. Voir notre recension dans la Newsletter du 31-12-2014.

Maintenance

Le site du Crif est actuellement en maintenance