Aux policiers, gendarmes, pompiers et militaires, la France reconnaissante

17 Novembre 2015 | 1671 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Mon discours prononcé au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné, le 22 octobre 2017.

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

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Souvent l’on oublie de parler d’eux

 
L’on pense qu’il fait partie de leur mission de traquer les méchants et les criminels, sans sourciller. Parce que, justement, cela fait partie de leur mission.  Oubliant par là-même que ce sont aussi des hommes. Et que ces hommes risquent à tout moment leur vie, pour traquer ceux qui nous veulent du mal.
 
Plusieurs articles ont été publiés pour expliquer comment les hommes de la Brigade de Recherche et d’Intervention ont mené l’assaut au Bataclan. France TVinfo raconte : 
« les policiers ouvrent cette dernière porte donnant sur un étroit couloir d'une dizaine de mètres. Immédiatement, les terroristes ouvrent le feu, repliés derrière les otages. 
 
Les hommes de la BRI répliquent. Preuve de la violence des échanges, le bouclier des policiers, dont 20 minutes, publie la photo, est criblé d'une trentaine d'impacts. Une demi-douzaine de grenades explosent. Des détonantes pour aveugler les terroristes, et des défensives pour progresser. 
 
Le Raid arrive alors en soutien, permettant aux hommes de la BRI de se lancer vers 23 heures dans l'exploration des étages. Deux colonnes progressent, chacune par un escalier et derrière un lourd bouclier de protection. Les policiers ouvrent des portes, permettant à des spectateurs de s'échapper. 
 
Terrorisés, ces derniers sortent des placards ou des faux plafonds. A ce moment-là, toujours aucun coup de feu n'a été échangé entre les forces de l'ordre et les kamikazes. A 23h15, les hommes de la BRI se retrouvent devant une nouvelle porte, derrière laquelle les deux tireurs retiennent en otage une vingtaine de spectateurs. Selon20 minutes, ils se servent de l'un d'eux pour crier aux policiers qu'"ils sont une vingtaine. »
Nous devrions rendre hommage à la BRI et au Raid, pas seulement le ministre de l’Intérieur. Mais, la Nation toute entière. 
 
Parce que ces hommes sont les chevaliers des temps modernes. Parce qu’ils ont du courage, un infini courage, parce qu’ils nous protègent, les citoyens que nous sommes, parce que ce sont des héros, parce qu’ils tombent sous le feu, parce que certains sont morts pour la France.
Il fut un temps où l’on conspuait les policiers, il fut un temps où on les qualifiait stupidement de SS. Il fut un temps où porter l’uniforme valait moqueries et railleries.
Ce temps est révolu. 
 
Aux policiers et aux militaires qui veillent dans nos gares, dans le métro, qui protègent les écoles, les synagogues, qui arpentent les rues, qui traquent les terroristes, il faut dire merci et ajouter : la France reconnaissante.