Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - 29 novembre 1947 : il y a 72 ans, l'ONU votait la création d'un Etat israélien

29 Novembre 2019 | 158 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Portrait de Jean Pierre Allali
LES STADES ET LE DATA
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25 Mai 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

Portrait de Jean Pierre Allali
LECTURES
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24 Mai 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Pages

Actualité

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Pages

Le 29 novembre 1947, il y a 72 ans, était votée, à l’assemblée générale de l’ONU à New York, la résolution 181. Le plan de partage de la Palestine mandataire en trois entités : création d’un État arabe, Jérusalem et un État juif. Ce plan accepté par les dirigeants de la communauté juive est immédiatement rejeté par la quasi-totalité des dirigeants arabes qui annoncent leur intention d’attaquer l’État juif dès sa création.

Ce 29 novembre 1947, à peine deux ans après la Shoah, partout les juifs attendaient, réunis autour de quelques postes TSF afin d’ écouter, avec angoisse, le vote qui se tenait à New York. Tout un peuple, meurtri d’avoir été depuis trop longtemps un orphelin sans Terre, attendait l’annonce de chaque pays membre de l’ONU. Un silence pesant. Un Vote vital. Un à Un les délégués sont appelés à s’exprimer. À chaque fois le même silence et la même angoisse : 

Un non dévastateur 

Une abstention parfois essentielle ou le oui libérateur. 

Les sourires et les larmes s’enchaînaient en quelques secondes. Une comptabilité minutieuse, sous le regard de chacun, s’inscrivait sur chaque carnet. 

Yes. No. Abstention. 

Trois petits mots auxquelles était accroché le destin du peuple juif.

Un Peuple, trop riche en Histoire mais qui est resté depuis trop longtemps pauvre en Géographie. 

Un peuple qui, malgré les souffrances et les plaies encore saignantes, voulait vivre libre, sur sa terre, même amputée, que les nations acceptaient de lui rendre. Un peuple juif qui sait depuis toujours, comme dit Elie Wiesel, que « l’on peut vivre loin de Jérusalem mais pas sans Jérusalem ». 

Par 25 voix pour, 13 contre, et 17 abstentions, la résolution 181 fut adoptée. Partout, le peuple juif respirait, reprenait espoir. 

Il fallait maintenant construire et bâtir le futur État juif d’Israël. 

Six mois plus tard, après le départ des Britanniques en mai 1948, David Ben Gourion, tout à fait conscient du poids de l’histoire et de la situation, décidait de proclamer la naissance de l’État juif d’Israël. Partout, le peuple dansait, partout les cœurs se réjouissaient mais aux frontières de ce petit état, les bruits de bottes se faisaient entendre et la première guerre contre Israël fut déclenchée par les dirigeants d’arabes.

Depuis 72 ans, Israël a avancé malgré les haines et les conflits mais aujourd’hui il est là : fort et seul garant de sa sécurité. 

Il recherche toujours la paix qu’il espère prochaine.

Il rappelle au monde arabe ce premier rendez-vous manqué. 

Aujourd’hui, 72 ans après ce vote, l’antisionisme est virulent, des tentatives de délégitimation d’Israël sont fortes. L’ONU n’est plus que l’ombre d’elle-même et s’est transformée en officine pro-palestinienne qui vote en permanence des résolutions condamnant Israël et fermant les yeux à tous les massacres perpétrés sur la planète. 

Une question qui mérite notre réflexion : l’ONU voterait-elle aujourd’hui la création d’Israël ?

Gil Taieb

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