Blog du Crif - Hommage au Professeur Bernard Debré, par Marc Zerbib

15 Septembre 2020 | 497 vue(s)
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Actualité

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

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Opinion

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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Le Professeur Bernard Debré nous a quittés ce dimanche 13 septembre à la suite d’une longue maladie.  

Je voudrais ici évoquer l’Homme qu’il était et que j’ai côtoyé professionnellement pendant plus de 25 ans. Effectivement le Professeur Bernard Debré était Chirurgien Urologue mais aussi homme politique, ancien maire d’Amboise, ancien député d’Indre et Loire puis député de Paris. Il a été également Ministre de la Coopération au moment du gouvernement Balladur en 1994.  

Mais c’est surtout de l’Homme, du collègue dont je veux honorer la mémoire.

Mon premier souvenir de Bernard Debré remonte à 1980, à un dîner, qu’il avait organisé chez lui, pour ses Chefs de clinique dont j’étais. Il m’a immédiatement dirigé vers sa bibliothèque pour me montrer le Sidour (livre de prières) de son arrière-grand-père, Grand Rabbin de Neuilly.

Bernard avait conscience de ses origines juives alsaciennes dont il était fier, et qui ont fait de lui un homme toujours bienveillant auprès de la Communauté Juive de France qu’il aimait visiter comme maire ou député pour les fêtes de Tichri (fêtes de début d'année dans le calendrier juif). 

Le Professeur Bernard Debré a eu la passion de l’Urologie, au début de son Internat, au Pavillon Albarran à Cochin au contact du Professeur Aboulker assisté à l’époque du Professeur Ady Steg, passion qui ne l’a plus jamais quitté. Il a ensuite été nommé Professeur Agrégé et Adjoint du Professeur Ady Steg dont j’étais le deuxième Agrégé. En 1990, il a accédé à la Chefferie de Service de la Clinique Urologique de l’Hôpital Cochin et s’est engagé alors dans une grande épopée que nous avons partagée sans cesse. Je lui ai succédé après 20 ans de collaboration permanente. 

Le Professeur Bernard Debré, bien qu’issu d’une famille prestigieuse, représentant l’Autorité de l’Etat, a eu finalement un parcours médical et politique en dehors des sentiers battus. Il n’aimait pas l’embrigadement des sociétés savantes, ni les recommandations livresques que celles-ci pouvaient publier. Il voulait garder sa liberté pour innover et sortir des sentiers battus. C’est comme cela qu’il a mené sa carrière de chirurgien et d’homme politique. Il aimait l’Afrique dont il était passionné et qu’il connaissait parfaitement ce qui lui a valu d’être nommé, à juste titre, Ministre de la Coopération du gouvernement Balladur. 

Fidèle à son Grand Père le Pr Robert Debré, grand médecin fédérateur de la Pédiatrie moderne et à son père Michel Debré, rédacteur de la Constitution et ancien Premier Ministre, Bernard a toujours pu et su mener de front ses deux carrières médicale et politique. Il a toujours conservé le même esprit tourné vers l’Autre. Bernard était un homme accueillant, chaleureux, bienveillant et altruiste. Il aimait aider les autres et permettre leur épanouissement qu’il soit professionnel, personnel ou au service de la Collectivité.  

C’est donc avec beaucoup de tristesse que je le vois nous quitter encore jeune et toujours désireux d’innover et de troubler un quotidien stéréotypé. Bernard a démontré tout au long de sa vie que c’était un Mensch.

 

Pr Marc Zerbib, Membre du Bureau exécutif du Crif

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