Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Hyper Cacher : 5 plus tard, où sont passés les "je suis Charlie, policiers et juifs" ?

10 Janvier 2020 | 89 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

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Actualité

Mardi 19 avril 2022, le Crif et le Mémorial de la Shoah ont organisé une cérémonie virtuelle pour commémorer le 79ème anniversaire du Soulèvement du ghetto de Varsovie. Un moment très émouvant lors duquel nous avons rendu hommage aux Hommes qui se sont soulevés pour leur liberté.

À l’heure de la réconciliation Jérusalem-Ankara, retour sur l’histoire des Juifs de Turquie.

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Antisémitisme

Dans cette éditorial, je m'exprime sur la décision du parquet de Paris de s'opposer à l'incarcération d'Alain Soral. Une décision que je juge inacceptable.

Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Dimanche 13 janvier 2019, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. Ensemble, au cours de cette journée, nous avons honoré le devoir de mémoire qui nous incombe et sommes devenus les témoins des témoins.

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Opinion

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

 

"For the union makes us strong" : car l'union nous rend forts, Solidarity forever, Peter Seegers

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Jeudi 9 janvier 2020 se déroulait la cérémonie de commémoration de l’attentat antisémite de l’Hyper Cacher.

Il y a cinq ans, les 7, 8 et 9 janvier, la France, à Paris, était une fois de plus attaquée et ensanglantée par les terroristes islamistes.

Chez Charlie Hebdo, la liberté d’expression était assassinée. 

Boulevard Richard-Lenoir et à Montrouge l’autorité policière et la République étaient frappées.

À l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, quatre citoyens pris en otage étaient abattus parce qu’ils étaient juifs.

Durant ces trois jours, la majorité des Français a pris en plein visage la dimension de cette haine. Chaque citoyen s’était alors senti menacé, frappé.

Le dimanche 11 janvier 2015, près de 4 millions de Français de toutes origines défilaient et se sentaient Charlie, policier et juif.

Le peuple sous le choc semblait avoir compris qu’il fallait qu’il se dresse comme un seul homme face à la barbarie islamiste. 

Malheureusement, ce moment de cohésion et de fraternité n’a pas duré !

Au fil des mois et des années, les «  je suis Charlie, policiers et juifs » se sont fait de plus en plus silencieux et la voix de ceux qui n’ont jamais et ne seront jamais ni Charlie, ni policier, ni  juifs a repris force.

Les attaques islamistes se sont poursuivies et la liste des victimes de cette idéologie mortifère n’a fait que s’allonger. 

Plutôt que de se battre sans concession, trop nombreux sont ceux qui n’osent même plus désigner les criminels et le danger islamique au nom d’un «  pas d’amalgame » qui insulte les millions de musulmans qui ne se reconnaissant à rien dans cette dérive criminelle de leur croyance.

Pire encore, un nouveau vocabulaire s’est même imposé :

Les criminels islamistes sont tout d’abord présentés comme des agresseurs et le plus souvent comme des déséquilibrés.

La justice a même commis l’irréparable en retenant le 19 décembre 2019, l’irresponsabilité de l’assassin de la malheureuse Sarah Halimi agressée, massacrée de coups et défenestrée par un islamiste consommateur de hashish.

Un droit de tuer.

Une chasse aux juifs.

Une méthode même a ainsi était offerte à tous les criminels : ceux de la route, les auteurs de féminicides, aux djihadistes et autres assassins qui n'auront qu’à consommer de la drogue pour échapper à la justice !

Hier, nous rappelions la mémoire de toutes les victimes du terrorisme à travers le monde. 

Aucune de ces âmes ne pardonnera à la justice de refuser que justice soit rendue à Sarah Halimi et qu’elle puisse enfin trouver le repos éternel. 

Une jurisprudence est en train de s’écrire, espérons que la Cour de cassation aura la force, le courage et la volonté de stopper cette erreur dangereuse, cette « JURIS imprudence ».

 

Gil Taïeb

 

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