Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Lettre ouverte à Laure Adler, par Gil Taieb

29 Mars 2019 | 212 vue(s)
Catégorie(s) :
France

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Antisémitisme

Billet d'humeur par Marc Knobel

Pour la énième fois l'ONU s'apprête à voter le financement d'une liste noire d'entreprises internationales opérant dans les territoires contestés.

Seront ainsi montrées du doigt les sociétés se trouvant à Jerusalem, sur les hauteurs du Golan et en Judée -Samarie.

" Le guide du parfait boycotteur antisémite" sera ainsi financé par l'ONU.

Un pas de plus sera franchi !

 

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Je suis intervenu aux deux conférences internationales sur l’antisémitisme organisées la semaine dernière à Paris.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Mensonges, haine et illégalité.

La fête de l’Humanité, où artistes, politiques et public se pressent, a accueilli une fois de plus un stand appelant à la haine d’Israël.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Dans la newsletter du CRIF du 5 septembre 2016, nous reproduisions une information  faisant état de la publication d’un rapport, publié le 1er septembre 2016 et préparé par l'Association Voices for Human Rights et l'Institut Touro (Touro Institute on Human Rights and the Holocaust).

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

J'ai recueilli pour la newsletter du Crif les réponses aux questions posées à cet homme qui, pris dans le tourment de l’histoire-celle avec sa grande hache dont parlait Perec- est resté libre jusqu’au bout des ongles

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

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Israël

Jeudi 26 juillet, j'ai écrit au Ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian afin de lui faire part de mon étonnement face à l'absence de mention d’Israël dans les déclarations du Quai d'Orsay suite à l'évacuation de casques blancs syriens.

Mercredi 25 juillet, j'ai adressé des courriers aux Présidents respectifs de la Fédération Française des Échecs et de la Fédération Française de Judo. L'objectif : mener à bien le combat pour l'égalité et contre la discrimination de toute nature.

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Opinion

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Mercredi 27 mars au soir, j’ai écouté, comme je le fais souvent, France Inter. Plus précisément l’émission l’heure bleue animée par Laure Adler. Elle recevait Leila Shahid. Dès le début de l’émission, le décor était planté : le premier des morceaux choisis par Leila Shahid a été celui de la grande chanteuse libanaise Fayrouz: Al Qods. 

Et là commence alors la diffusion du venin de la propagandiste professionnelle palestinienne avec la complaisance mielleuse de Laure Adler. 

A la question:  « pourquoi cette chanson et que raconte-t-elle ? » Le serpent Shahid, tel le python Kaa, dans le Livre de la Jungle, sous son air débonnaire, débute sa séance d’hypnose. « Cette chanson parle de la ville où est née ma grand-mère, qui devrait appartenir au Monde et n’être la capitale d’aucun pays. ISRAEL l’a volée et se l’est appropriée » dit-elle.

La machine à propagande est lancée. Le message passe sans aucune réaction, ni interrogation. Laure Adler boit ses paroles et fait même en sorte de nous les faire avaler.

Toute l’émission n’a été qu’une perfusion au goutte-à-goutte de la propagande palestinienne. Tous les clichés et mensonges que Leïla Shahid a diffusé tout au long de sa carrière de diplomate maléfique y sont passés. 

Tout au long de l’émission, elle a propagé son virus, condamnant Israël et l’accusant de tous les maux, attaquant le président américain pour ses dernières déclarations, désignant Israël comme un état criminel et voyou, rejetant toutes les résolutions onusiennes.

Tout y est passé : Sabra Chatila, le Liban, le Golan, les territoires administrés et évidemment Gaza. Leila Shahid, après avoir sans complexe rappelé avec fierté son appartenance à la « grande famille des Husseini » conclut par une tirade affirmant son soutien « aux gazaouis, victimes des tirs assassins des Israéliens »

Madame Adler, le journalisme n’est pas une cantine dans laquelle on sert la soupe sans réaction !

Vous ne pouvez laisser passer tant d’affirmations haineuses et mensongères.

Vous ne pouvez laisser dire qu’Israel a volé Jérusalem.

Vous ne pouvez laisser parler de cette famille Husseini sans rappeler l’un de ses membres les plus influents que fut le Mufti de Jérusalem qui a reçu Hitler, l’a assuré de son soutien et lui a même demandé de le débarrasser des Juifs de Palestine.

Vous n’avez pas le droit de laisser Leila Shahid, parler des enfants palestiniens sans lui rappeler ces milliers d’enfants Israéliens qui depuis des années vivent au rythme des sirènes qui les réveillent à chaque fois que les assassins du Hamas ou du Djihâd islamique décident de tirer pour tuer.

Madame Adler, mercredi soir vous avez déshonoré votre profession.

Vous avez insulté la mémoire des millions de morts exterminés par le régime hitlérien soutenu par les Husseini.

Vous avez craché sur la seule démocratie de la région et sur tout un peuple qui a fait tant de concessions dans l’espoir de vivre en paix. 

Madame Adler, sur le service public, mercredi 23 mars vous avez, par méconnaissance j’espère ou en choisissant un camp je le crains, alimenté la haine contre le peuple juif debout et vivant et qui a décidé de ne confier son destin à aucune autre nation. Cela dérange mais c’est une réalité indéracinable. Madame Adler j’aurais tant aimé que vous vous souveniez de vos nombreux voyages en Israël et même du temps vous aviez failli y vivre.

Il est vrai, vous aviez 18 ans et à cet âge, vous aviez encore la pureté et l’honnêteté de ceux qui voyaient se réaliser un rêve millénaire et qui n’étaient pas pollués par la propagande.

Gil Taieb

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