Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Pour que le terrorisme ne gagne pas

02 Février 2021 | 9 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

Pages

Actualité

Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

Dimanche 13 janvier 2019, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. Ensemble, au cours de cette journée, nous avons honoré le devoir de mémoire qui nous incombe et sommes devenus les témoins des témoins.

Pages

Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Les jolies colonies de vacances... Il fait beau, il fait chaud, ça sent vraiment les vacances ! Cette semaine, nous vous proposons une série d'articles sur les mouvements de jeunesse juifs en France ! Aujourd'hui, découvrez le parcours d'une ancienne E.I. !

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

 

Découvrez ma lecture du livre de Ginette Kolinka, "Retour à Birkenau".

Pages

Le vendredi 16 octobre 2020, le professeur Samuel Paty était décapité par un terroriste islamiste à Conflans-Sainte-Honorine aux abords du collège du Bois d’Aulne dans lequel il exerçait.

Son crime, aux yeux de l’assassin : avoir montré à des élèves de quatrième des caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo afin d’aborder une réflexion sur la liberté d’expression.

Partout, les réactions d’indignation, de colère et les condamnations se sont fait entendre. La Nation tout entière devenait Samuel Paty comme nous avions été Charlie.

Des rassemblements étaient organisés partout et sur les réseaux sociaux l’effroi et la sidération s’exprimaient. Une fois encore, un cap de plus avait été franchi et il était du devoir de tous de s’unir et de faire corps contre la barbarie.

Partout était déclaré que les « terroristes islamistes ne vaincront pas ! »

 

Mais, en réalité, où en sommes-nous de cette guerre ?

L’islamisme radical poursuit son invasion tentaculaire et telles des métastases se développe partout. Il se calme parfois pour mieux resurgir ! Il a réussi son coup car, partout, il fait peur !

La lutte contre l’islamisme reste une volonté politique affirmée mais l’autocensure s’est installée.

Tous réfléchissent à plusieurs fois avant d’aborder ce sujet qui a tué. J’en veux pour exemple la fronde de la commune varoise d’Ollioules dont le maire avait émis l’idée de baptiser son collège au nom de Samuel Paty.
Il a dû faire marche arrière devant l’opposition des enseignants à 100 %, des parents à 89 % et des élèves à 69 %, déclarant que bien que l’idée soit belle cela ferait de ce collège « une cible ».

Je ne veux surtout pas juger les êtres et leurs peurs mais ceci en dit long sur ce terrorisme islamiste qui a gangrené notre société et pénétré les esprits : il a installé la peur !

Le combat sera long et nécessitera une volonté et une énergie nouvelle afin de relever la tête. Comme l’a écrit Raphaël Enthoven « en se couchant devant l’ennemi, on met soi-même et les autres en danger. Tous les collèges de France devraient, auraient dû, comme un seul Homme, s’appeler Samuel Paty, tous ensemble, au moins temporairement.

Gil Taïeb

- Les opinions exprimées dans les billets de blog n'engagent que leurs auteurs -