Blog du Crif - Une histoire pour l'éternité

06 Juin 2019 | 10 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Les vidéos de la mort, par Marc Knobel
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21 Juillet 2016
Catégorie : France

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

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Opinion

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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Le livre de Ginette. Pas "le livre de Ginette Kolinka", mais bien le livre de Ginette, comme si je parlais du dernier ouvrage d’une bonne copine. Voici ce que je tiens entre mes mains. Un petit livre d’une centaine de pages qui affiche le visage de son auteur sur le marque-page qui l’entoure. Ginette sourit, en fronçant un peu le nez, et je peux l’entendre échapper un filet de voix un peu rauque.

Il y a quelques semaines, à l’occasion d’un déjeuner avec elle, Ginette confiait justement la prochaine sortie de son livre. « Ha bah je ne pas parle des séances de gym du samedi matin là-dedans, c’est sûr ! Non, c’est sur Birkenau bien-sûr ».

En effet. Retour à Birkenau retrace les mois de déportation de Ginette. D’Avignon à Theresienstadt, en passant par Birkenau et Bergen Belsen, Ginette nous emmène avec elle dans ses souvenirs, dans son récit simple et vif, avec pudeur et sincérité.

Combien de fois écrit-elle qu’elle « ne sait plus », qu’elle a oublié le détail de la couleur d’une robe ou le nom d’une ancienne camarade ? Beaucoup.

Dans un souci permanent de justesse, Ginette fouille au fond d’elle pour retracer le plus précisément possible ce qu’a été sa vie – ou plutôt sa survie – au camp.

Je sais que c’est ce qui l’inquiète le plus. Qu’on puisse penser qu’elle exagère, qu’elle modifie.

La dernière phrase de son livre, « j’espère que vous ne pensez pas que j’ai exagéré au moins ? », je la vois, je l’entends nous le dire. Un doigt tendu vers nous, les épaules un peu remontées, la tête penchée sur le côté. Avec une émotion presque enfantine mais une inquiétude bien adulte. Celle de ne pas être à la hauteur pour raconter ce que tous les autres ne pourront jamais raconter.

Ginette remercie les élèves qu’elle accompagne dans les voyages de mémoires et tous ceux qui se font passeurs de mémoire.

Aujourd’hui, c’est moi qui te remercie, Ginette.

Pour avoir redonné une couleur, une odeur et une douleur à ce qui était incolore, inodore et indolore.

Pour avoir fait de ton histoire, une histoire pour l’éternité.

Marie-Sarah Seeberger

 

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