#BlogDuCrif - Dernier bouclage pour l'édition française du Jerusalem Post

27 Février 2018 | 426 vue(s)
Catégorie(s) :
Israël

Jeudi 26 juillet, j'ai écrit au Ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian afin de lui faire part de mon étonnement face à l'absence de mention d’Israël dans les déclarations du Quai d'Orsay suite à l'évacuation de casques blancs syriens.

Mercredi 25 juillet, j'ai adressé des courriers aux Présidents respectifs de la Fédération Française des Échecs et de la Fédération Française de Judo. L'objectif : mener à bien le combat pour l'égalité et contre la discrimination de toute nature.

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Opinion

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Il y a quelques jours, j’ai appris avec émotion l’arrêt de la publication de l’édition française du Jerusalem Post. A plus d’un titre, je m’en suis trouvée bien attristée.

A titre personnel d’abord, l’édition française du Jerusalem Post étant la rédaction dans laquelle j’ai fait mes débuts en journalisme d’une part, et dans la vie israélienne d’autre part. C’était il y a cinq ans, dans un immeuble aussi vieux que le journal lui-même niché au cœur de la rue Yirmiyahu, à Jérusalem. Tout l’intérêt que je peux avoir pour la vie publique et politique est né là-bas, dans les bureaux du Jerusalem Post, dont l’odeur du café mélangée à celle du papier journal n’a depuis cessé de faire battre mon cœur plus fort.

A titre professionnel, ensuite. Après des années passées dans le monde des médias en France et en Israël, je ne peux que regretter qu’une publication francophone de cette qualité s’arrête. Quiconque a cherché à intégrer le milieu de la presse francophone en Israël sait que la quantité est loin d’y être le gage de la qualité. La multiplication des magazines gratuits et les tentatives répétées de nouvelles publications ont eu raison de l'édition française du Jerusalem Post dont chacun reconnaissait la qualité de la rédaction et la pertinence de l’information.

Aujourd’hui chargée de sélectionner des papiers qualitatifs pour la newsletter du Crif, je déplore cette décision car je sais qu’elle pénalisera la compréhension des enjeux essentiels auxquels s’intéresse la communauté juive de France.

Il faudra aux francophones d’Israël se contenter d’une presse écrite sans cesse renouvelée par de nouveaux titres, certes attractifs mais au souffle trop court pour insuffler aux lecteurs l’espoir d’une information de qualité.

Je garde un souvenir ému de ma première entrée dans le bâtiment surmonté de l’inscription « The Jerusalem Post » et de la petite plaque sur laquelle on lisait le nom initial du quotidien, « The Palestine Post ».

Je garde en mémoire la passion des journalistes pour leur travail et leur mission.

Je garde tous les moments heureux que ce journal m’a offert en le lisant, autant qu’en l’écrivant.

Enfin, je conserve la fierté qui m’a souvent étreinte d’avoir participé à une telle publication.

Découvrez le site Internet de l'édition française du Jerusalem Post 

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