BestOf Israël - Blog du Crif : le conflit israélo-palestinien en 100 questions, de Jean-Claude Lescure

13 Avril 2018 | 449 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Pages

Antisémitisme

Dimanche 12 janvier 2020, le Crif a organisé un voyage de mémoire à Auschwitz-Birkenau. À l'issue de cette journée, je me suis exprimé devant les participants. Voici les quelques mots prononcés.

 

 

Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

Meyer Habib, il y a ceux qui l'aiment et ceux qui l'ont en exècre. Mais on ne peut en aucun cas tolérer un tel déferlement de haine antisémite.

Discours prononcé lors de la Plénière de clôture.

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Pages

Le conflit israélo-palestinien en 100 questions, de Jean-Claude Lescure

Le conflit israélo-palestinien suscite beaucoup de passions, et comme pour la plupart des sujets passionnels, il donne lieu à beaucoup d’excès. Mais alors, comment dire l’histoire ? Est-ce encore possible lorsque les affres d’un conflit se déroulent sous nos yeux, depuis tant et tant d’années ?  Comment faire œuvre d’historien, en analysant les/des faits, en les répertoriant, en les décrivant, en mettant la passion de côté ? Est-il possible de parler raisonnablement d’un conflit aussi compliqué que celui-ci et qui dure depuis une centaine d’années, en posant des questions simples : « Pourquoi les sites archéologiques participent-ils de l’identité israélienne ? », « Quel rôle pour la diaspora ? », « Qu’est-ce que le sionisme ? », « tous les Juifs sont-ils sionistes ? », « Qu’est-ce que la révolte arabe de Palestine (1935-1936) ? », « Comment le plan de partage de l’ONU en 1947 envisage-t-il le sort des Juifs et des Arabes ? », « Qu’est-ce que la Naqba ? », « Pourquoi Israël occupe-t-il Gaza en 1956 ? », « Les Arabes israéliens sont-ils des citoyens de seconde zone ? », « Qu’est-ce que ‘le camp de la paix’?», « Quelle est la situation des réfugiés palestiniens au Liban ? », « Y-a-t-il une guerre de l’eau entre israéliens et palestiniens ? », «Barrière de sécurité ou mur de séparation ? », « Quelles sont les mesures de répression individuelle utilisée par Israël contre les Palestiniens ? », « Comment Gaza est-il devenu le Hamastan ? », « Le conflit israélo-palestinien est-il voué au statu quo ? ».

Voici quelques-unes des questions posées dans ce dictionnaire, qui comprend un corpus de 100 questions. La couverture du livre peut choquer, certaines questions choqueront peut-être  les uns ou les autres, certaines réponses choqueront peut-être.

Pour autant, faire œuvre d’historien, c’est analyser des phénomènes complexes : les origines du conflit, ses dynamiques, la/sa complexité, en cherchant à se débarrasser des a priori, tout en disposant  d’une meilleure connaissance des données, des faits, et en s’appuyant sur les/des travaux récents. Jean-Claude Lescure qui est professeur des Universités en Histoire à l’Université de Cergy-Pontoise et qui enseigne à l’Institut d’études politiques de Saint-Germain-en-Laye, offre un dictionnaire qui permet d’illustrer toute cette complexité. En 100 questions/réponses essentielles et à l'aide de cartes détaillées, Jean-Claude Lescure décrypte alors l'histoire de ce conflit, qui continue d'enflammer une région sous haute tension. Et, même, lorsque cette histoire est douloureuse, difficile et donne lieu à toutes les extravagances, toutes les passions folles, il importe d’avoir des outils de compréhension.

Marc Knobel