Francis Kalifat

Ancien président

Edito - Affaire Sarah Halimi : une ordonnance sans surprise mais difficilement justifiable

15 Juillet 2019 | 55 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

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Actualité

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Dans cette éditorial, je m'exprime sur la décision du parquet de Paris de s'opposer à l'incarcération d'Alain Soral. Une décision que je juge inacceptable.

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Editorial du 15 juillet 2019

Affaire Sarah Halimi : « une ordonnance sans surprise mais difficilement justifiable ! »

Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. 

Pour nous, cette ordonnance est sans surprise car, depuis le début de cette affaire, nous assistons à des atermoiements qui consistent à vouloir nous présenter cet assassin comme dément. Pourtant, sa mise en scène et sa personnalité nous indiquent que Sarah Halimi est une nouvelle victime du terrorisme islamiste.  Ce crime est antisémite car seule juive de son immeuble, elle a été choisie comme victime expiatoire.

Pourtant, si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable.

Un non-lieu pour l’assassin de Sarah Halimi aurait pour conséquence de rendre le cannabis seul responsable, et seul coupable.

La prise volontaire massive de cannabis, à l’origine de la bouffée délirante, viendrait exonérer de sa responsabilité l’assassin de Sarah Halimi, alors même que l'assassin est un délinquant multirécidiviste et un fumeur de cannabis avéré. Il n’a jamais été décelé chez lui le moindre antécédent psychiatrique.

Quelle est cette nouvelle règle qui rend inapte à un jugement un assassin sous l’emprise volontaire de la drogue alors qu’elle condamne avec une plus grande sévérité un automobiliste auteur d’un accident sous l’emprise de la même drogue ? De qui se moque-t-on ?

Il reviendra à la chambre de l’instruction, qui sera sans aucun doute saisie par le parquet et les parties civiles, de trancher cette incohérence en renvoyant l’assassin devant une cour d’assises, laissant ainsi le soin à un jury populaire d'arbitrer ce débat.

Francis Kalifat, Président du Crif

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