Francis Kalifat

Ancien président

Edito - Souviens-toi et n'oublie pas

05 Janvier 2018 | 98 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

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Souviens-toi du 9 janvier 2015. C’était un vendredi ; Il est 13h et en cette veille de Shabbat, les derniers clients finissent leurs courses à l’Hyper Cacher de Vincennes quand une fusillade éclate. Les coups de feu résonnent dans tout le quartier. Une terrifiante prise d’otages est en cours à l’intérieur du supermarché cacher de l’est parisien.

En quelques minutes, le quartier est bouclé, le RAID et la BRI sont sur place et des hélicoptères survolent la zone. Les négociations avec le terroriste s’engagent et commencent alors des heures d’angoisse et d’inquiétude pour les proches de tous ceux retenus en otage mais aussi pour l’ensemble de la communauté juive, les yeux rivés sur les chaines infos et les oreilles collés aux postes de radio.

Quatre heures plus tard, l’assaut est donné et le terroriste est abattu.

Une partie des otages se précipite à l’extérieur. Ils sont immédiatement pris en charge.

A l’intérieur quatre corps sans vie. Trois clients et un employé du magasin froidement exécutés par le terroriste dès le début de la prise d’otage :

Philippe BRAHAM, 45 ans ; Yohan COHEN, 20 ans ; Yoav  HATTAB, 21 ans ; François-Michel SAADA, 64 ans ; Tous les quatre lâchement assassinés au seul motif qu’ils étaient juifs.

Après le meurtre d’Ilan HALIMI et le massacre d’OZAR HATORAH, la haine antijuive frappait une nouvelle fois en France,  venant renforcer le sentiment de solitude et d’abandon qui nous avait envahi après une hausse inédite des actes et des violences antisémites dans notre pays.

Une nouvelle fois les Français juifs ressentent ce sentiment angoissant de vivre un destin à part dans leur propre pays, loin de la solidarité de leurs compatriotes. 

Depuis les attentats de novembre 2015, ce sentiment change mais nous restons lucides car nous savons que nous demeurons des cibles privilégiées pour les terroristes islamistes. Au moins nous ne sommes plus des cibles dans l’indifférence.

N’OUBLIE PAS…

Comment pourrai-je oublier, ne fusse qu’un instant les visages et les noms de Yohan, Philippe, François-Michel et Yoav ? Comment oublier qu’ils ont été assassinés au seul motif qu’ils étaient juifs ? Comment oublier qu’ils ont été les victimes de la barbarie, du terrorisme islamiste et de la haine antisémite ? Comment oublier la douleur de leurs familles meurtries à jamais ? 

Je n’oublie pas. Car je veux rester vigilant et me souvenir pour combattre toutes les formes de l’antisémitisme et de la haine.

Je n’oublie pas. Car celui qui oublie se condamne à revivre l’impensable.

Je n’oublie pas. Car les oublier serait les tuer une seconde fois.

Je n’oublie pas. Car c’est un moment de notre histoire collective qui doit rester  inscrit dans la mémoire de la nation Française et dans l’histoire du peuple juif.

Pour marquer, se souvenir et ne pas oublier les victimes de l’attentat contre l’Hyper cacher, le CRIF organise le 9 janvier prochain à 19 h,  une cérémonie d’hommage et de recueillement aux côtés des familles des victimes et de ceux retenus en otage.

Chacun(e) pourra se recueillir, allumer les bougies du souvenir et exprimer sa solidarité.

Soyons nombreux, le mardi 9 janvier 2018 devant l’hyper cacher de la porte de Vincennes. En cette date anniversaire,  venons témoigner et dire que nous n’oublions pas et que nous n’oublierons  jamais Philippe Braham, Yohan Cohen, Yohav Hatab et François Michel Saada victimes de la haine anti juive et du terrorisme islamiste.

SOUVENONS-NOUS ET N’OUBLIONS PAS.

Francis Kalifat

 

Toutes les informations sur le rassemblement du 9 janvier, devant l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes : ICI