Stéphanie Dassa

Directrice de projets

Hommage à Claude Hampel

14 Novembre 2016 | 31 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Portrait de Jean Pierre Allali
LES STADES ET LE DATA
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25 Mai 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

Portrait de Jean Pierre Allali
LECTURES
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24 Mai 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

La cérémonie se déroulera demain mardi 19 avril à 17h30 au Mémorial de la Shoah à Paris en présence des ambassadeurs de Pologne et d’Israël.

A l'heure où le Front National réalise des scores historiques, la fête de Hanoukah rappelle que les forces politiques qui ne respectent pas les particularismes sont dangereuses

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Pages

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

C’est avec consternation que nous avons appris le décès prématuré de notre grand ami Claude Hampel.

La peine qui nous habite le dispute au choc qui nous tétanise.
Ce que Claude Hampel représentait pour nous ne peut pas se résumer en quelques mots.
Ce sont 10 ans de souvenirs d’une collaboration amicale et solide devenue avec le temps une amitié franche et complice, qui affluent et s’entrechoquent.

Claude Hampel tout d’abord, c’était un style : une mise soignée, le cheveu épais et savamment travaillé, un flegme emprunté aux britanniques, un langage châtié ; en un mot une éducation.
Il avait horreur du laisser –aller, du négligé.

Né en 1943 dans le cadre sordide du ghetto de Varsovie, cet enfant juif portait à la naissance le prénom de Casimir. Sa survie Claude la devait à un couple de Polonais, les Michalski, devenus Justes parmi les Nations. Discret sur cette période de son existence, Claude Hampel avait pris le parti d’en extraire la mélodie la plus suave : le yiddish.

Une histoire d’amour le reliait à cette langue qu’il maniait parfaitement : c’est lui qui fut le créateur des Cahiers Yiddish– Yiddishe Heften- publication originale qui trouvait sa place dans le désert laissé par la disparition progressive de la presse yiddish en Europe-
En octobre 2011, il lance une émission hebdomadaire en langue Yiddish sur Radio J. Claude Hampel portait le yiddish comme on porte l’héritage d’une civilisation, et c’est dans la presse yiddish qu’il a débuté sa carrière de journaliste.

Claude Hampel n’était pas vraiment « un homme d’institution », il était bien trop original et libre pour cela-mais il a présidé la commission du Souvenir du CRIF avec beaucoup de talent et d’exigence.
Tous les membres de cette commission voulue par Henry Bulawko sont soit survivants de la Shoah, soit engagés à titre associatif dans des actions visant à mieux comprendre la Shoah : on imagine aisément la liberté de parole qui y a cours. Claude Hampel savait parfaitement insuffler l’énergie et l’enthousiasme nécessaires pour donner à chacun une place et un rôle. Ces commémorations que nous préparions ensemble, celle du soulèvement du ghetto de Varsovie et celle dite du Vel d’Hiv, étaient toujours mises en place dans un esprit démocratique, l’avis de tous comptait.

Et puis, il y avait l’autre Claude Hampel… Celui qui dans les années 60 avait des rêves de rocker, se faisait appeler Jimmy et cognait la batterie. Celui avec qui nous avions des joutes oratoires tout à fait fascinantes sur la qualité des terrasses malouines : il aimait celle du Chateaubriand, moi celle d’en face du bar de l’Univers…

J’irai m’asseoir cet hiver au Châteaubriand, chez moi, à Saint-Malo, rendre hommage à celui qui à travers le choix de cet établissement résumait toute sa noblesse d’âme et son amour pour la France. Et penser à notre amitié, à cette disparition brutale qui me laisse dépossédée.

Dire de Claude Hampel qu’il va nous manquer c’est déjà intégrer qu’il ne soit plus de ce monde… Il est un peu tôt pour cela en ce 14 novembre.

Un dernier hommage sera rendu à Claude mercredi 16 novembre à 11h30 au cimetière de Bagneux où il sera inhumé.

Nous espérons que tous ses amis, tous ceux qui l’ont aimé viendront ce matin là.

 
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