Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lecture de Jean-Pierre Allali - Coran et Bible en questions et réponses, par Daniel Sibony

05 Septembre 2018 | 481 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
|
09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
|
29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

Pages

Opinion

Par Chloé Blum

Pages

Coran et Bible en questions et réponses, par Daniel Sibony*

Natif du Maroc, le psychanalyste Daniel Sibony a l’immense avantage de posséder la langue arabe comme l’hébreu. Ce qui le qualifie pleinement pour parler, en toute connaissance de cause, des deux textes fondateurs, la Bible et le Coran. L’ouvrage qu’il nous propose est composé de questions supposées posées par un interlocuteur et des réponses de l’auteur.

Le Coran, nous explique Sibony, a été composé, sous la dictée divine, certes, et à travers l’ange Gabriel, par un véritable stratège, Mohammed, qui, bien qu’analphabète, a su tirer des rabbins et des ecclésiastiques qu’il a fréquentés, la substantifique moelle du texte sacré des Musulmans. Entièrement habité par la Bible, Mohammed, que Sibony, d’une certaine manière, admire, a su synthétiser les savoirs antérieurs pour aboutir à un texte en langue arabe destiné au départ à des Arabes. Dès lors, il fallait introduire la notion de « vrais croyants », les  Muslimines en opposition avec les « Kafirines », les « insoumis ». L’idée géniale est d’avoir fait d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de David et de Jésus, des Musulmans avant la lettre. Dès lors, les Juifs comme les Chrétiens, qui ne veulent pas entendre ce message, sont des « pervers », des « injustes » qui ont falsifié la parole divine. Certaines sourates que rappelle l’auteur, sont sans ambigüité : « Combattez ceux qui, parmi les gens du Livre ne pratiquent pas la vraie religion » ou encore « Tuez les associateurs, où que vous les trouviez » et « Malheur à eux pour ce que leurs mains ont écrit » ;

Au fil des pages, Daniel Sibony étudie le concept de « Djihad », les versets violents et ceux qui sont paisibles, la violence et la paix, le paradis et l’enfer, Jérusalem et même les Palestiniens : « Les Palestiniens sont captifs de l’opposition millénaire entre Bible et Coran, entre Arabes et Juifs. Ils sont devenus le symbole de ce différend. C’est pourquoi leur cause touche de près le monde arabe, et mobilise aussi ceux que le « peuple juif » agace. Le malheur du peuple palestinien, c’est que sa Cause est prise en charge par le djihad, qui, comme tel, ne peut pas reconnaître une souveraineté juive ; cela reviendrait à accepter le « peuple injuste » ou « pervers », que le Coran a condamné. Une question, de ce point de vue, insoluble, au demeurant.

Des auteurs musulmans courageux ont essayé d’avoir une position critique sur certains aspects de l’islam : Abdennour Bidar, Malek Chebel, Meddeb, Benzine, Sédik, Benslama, qui ont cherché à donner naissance à un « Islam des Lumières ». Un combat difficile car l’islam se veut essentiellement collectif.

Une lecture enrichissante et salutaire. A découvrir.

Jean-Pierre Allali

(*) Editions Odile Jacob. Mars 2017. 160 pages. 19,90 €.