Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lecture de Jean-Pierre Allali - Le trésor de Djerba

06 Mars 2019 | 195 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Mon discours prononcé au dîner du Crif Grenoble-Dauphiné, le 22 octobre 2017.

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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#BlogDuCrif - Devoir de mémoire
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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

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Actualité

Jeudi 6 septembre s'est tenue la cérémonie d'échange des vœux entre les responsables de la Communauté juive, la Maire de Paris Anne Hidalgo et la présidente du Conseil régional d'Ile de France Valérie Pécresse.

Jeudi 26 juillet, j'ai écrit au Ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian afin de lui faire part de mon étonnement face à l'absence de mention d’Israël dans les déclarations du Quai d'Orsay suite à l'évacuation de casques blancs syriens.

Mercredi 25 juillet, j'ai adressé des courriers aux Présidents respectifs de la Fédération Française des Échecs et de la Fédération Française de Judo. L'objectif : mener à bien le combat pour l'égalité et contre la discrimination de toute nature.

Fausses rumeurs, photos ou vidéos truquées… les fausses informations, ou fake news, inondent le net. La désinformation va parfois plus loin, prenant la forme de théories à l’apparence scientifique.

L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

Scoop : l’appel au boycott est illégal en France

 

Et vous, comment définiriez-vous l’humour juif ?

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Le trésor de Djerba. La persécution des Juifs de Tunisie  sous l’Occupation nazie (*)

Décidemment, la BD ne recule devant rien ! Il y a peu, nous manifestions ici même notre étonnement et notre plaisir de voir le personnage de Theodor Herzl devenir un héros de bande dessinée (1). Et voici que la bande dessinée s’empare d’un tout autre sujet, particulièrement douloureux : l’Occupation de la Tunisie par les Allemands en 1942-1943. Six mois sous la botte dans un pays où vivent alors 120 000 Juifs qui seront les premières victimes de la barbarie nazie.

Bien que l’Occupation ait surtout touché la capitale, les Allemands ont étendu leurs méfaits à d’autres villes du pays : Sousse, Sfax, Gabès et Djerba, notamment.

C’est cette dernière cité, celle où est installée, depuis des siècles, la synagogue de la Ghriba, que les auteurs ont choisie pour leur récit et leurs dessins.

Le trésor de Djerba, en l’occurrence, c’est l’amende imposée à la communauté juive : 50 kilogrammes d’or à réunir en un temps très court. En réalité, selon Paul Ghez, dans « Six mois sous la botte » (2), ce sont 43 kilos d’or qui ont été requis à Djerba tandis que 20 kilos étaient demandés à Sfax et autant à Gabès. La capitale, Tunis, dut verser, elle une amende de 23 millions. Sousse s’acquitta de 25 millions et Sfax de 20 millions en plus de l’or.

Le récit, agréablement dessiné, nous montre la communauté juive de Djerba, au quotidien, alors qu’elle est brutalement assaillie par un envahisseur aussi arrogant que sans pitié. Abandonnant toutes leurs activités et profanant même le chabbat en application du principe fondamental juif « La vie avant tout », les Juifs de Djerba, vont réunir tous les bijoux trouvés dans les chaumières jusqu’à la moindre alliance ou boucle d’oreille.

Un épisode est consacré à la venue dans l’île de représentants de l’Alliance Israélite, soucieux de mettre en place un réseau scolaire moderne mais qui seront mal vus par les rabbins locaux qui considèrent que l’enseignement traditionnel est largement suffisant.

Au passage, les relations difficiles avec la population arabe sont évoquées. Le calvaire des Juifs s’achève avec la venue des troupes alliées parmi lesquelles quelques Juifs pratiquants qui seront accueillis avec joie.

Au sortir de la Guerre, on découvre la tragédie de la Shoah et l’émergence d’un État juif ressuscité, Israël, où de nombreux Juifs djerbiens vont choisir d’aller vivre.

Original et sympathique.

Jean-Pierre Allali

(*) Scénario : Eliahu Gut. Dessins : Jackie Yarhi. Documentation : Binyamin Fennech. Éditions Lichma. 2018. 62 pages grand format.

(1) « Herzl, une histoire européenne » de Camille de Toledo et Alexander Pavlenko. Voir notre recension dans la Newsletter du CRIF datée du 03-10-2018.

(2) Paul Ghez. « Six mois sous la botte ». Éditions S.A.P.I., Tunis-Paris 1943.Réédité en 2007 aux Editions Le Manuscrit.

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