Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lecture de Jean Pierre Allali - Quand Israël rêvait. La vie de Rachel Bluwstein, de Martine Gozlan

12 Décembre 2018 | 232 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale.

Il y a 80 ans, le 7 juin 1942, la législation instaurant l'étoile jaune était mise en place. À cette occasion, découvrez 4 articles sur la façon dont Serge Gainsbourg, Jean Ferrat, Sacha Distel et Marcel Gotlib ont vécu le port de l'étoile jaune.

Ces articles sont proposés par Bruno Halioua, et issus de son livre «Leur Seconde Guerre Mondiale», (édition Buchet Chastel - 2020). Dans ce livre, il s'intéresse à la façon dont certaines personnes célèbres ont vécu les événements marquants de la Seconde Guerre Mondiale. 

Pages

Israël

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Portrait de Sophie Taïeb
Incendie du tombeau de Joseph
|
16 Octobre 2015
Catégorie : Israël

Détruire la cité ancienne de Palmyre et faire brûler le tombeau de Joseph reviennent-ils vraiment au même ? Pas pour tout le monde.

Quand les larmes se transforment en espoir d'un monde meilleur.

Maxime Perez est journaliste, correspondant pour la presse française en Israel et spécialiste des affaires militaires pour la chaine i24News.
Marc Knobel Directeur des Etudes du CRIF à confié à Maxime Perez le soin de présenter une étude sur l'Opération Bordure Protectrice.

Lundi dernier, l’ancien Président de la République était en Israël. Une visite étrange, hybride où le mélange des genres s’ajoute à la confusion des rôles.

Les français d'Israël, et en particulier ceux qui ont immigré de France durant les quinze dernières années, ont en grande majorité souhaité la réélection de Benjamin Netanyahu.
Déçus par l'attitude des politiques français face à l'islamisme et l'antisémitisme, beaucoup voient en Bibi un dirigeant politique charismatique doté d'une capacité à affirmer avec une assertivité rare la cause d’Israël à la face du monde et savent que ses concurrents en politique n'ont pas cette compétence exceptionnelle.
De plus, comparant la réussite de l'économie d'Israël face à la faillite de l'économie française, ils ne comprennent pas pourquoi la plupart des médias israéliens et analystes politiques sont tellement critiques envers celui qu'ils considèrent à juste titre comme un héros du peuple juif. 

Le 17 mars dernier, les israéliens ont voté et réélu Benjamin Netanyahou.

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Opinion

Patricia Sitruk est membre du Comité directeur du Crif

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Quand Israël rêvait. La vie de Rachel Bluwstein, de Martine Gozlan*

À travers la destinée de la poétesse Rachel Bluwstein, « Rahel Ha-Meshoreret », c’est toute l’épopée des premiers pionniers bâtisseurs du futur État juif que nous raconte, avec brio, Martine Gozlan. L’histoire extraordinaire de ces hommes et de ces femmes, venus de Russie, qui ont fui les pogromes et le système des cantonistes qui imposait aux Juifs un service militaire de plusieurs dizaines d’années, pour réaliser le rêve ancestral de la reconstruction d’un pays juif. Une résurrection existentielle et nationale qui se réalisera en Galilée, sur les bords du lac de Tibériade, le Kinneret, là où seront bâtis les premiers kibboutzim. « La Galilée, nous dit l’auteure, occupe une place singulière dans la géographie physique et spirituelle du pays. Loin de Jérusalem, elle infuse la douceur comme la ville trop sainte concentre l’âpreté ».

« L’unique poétesse des années 1920 à entrer dans le club très fermé de l’intelligentsia sioniste », ce véritable « oiseau libre posé sur la terre d’Israël » , Raya Rachel Bluwstein, voit le jour le 20 septembre 1890 à Poltava, en Ukraine, une ville où la communauté juive représente 20% de la population.

Son père, Isser Leib Bluwstein, diamantaire, a eu une brillante carrière d’officier du tsar. Sa mère, Sophie Mandelstam, fille de rabbin, descend, dit-on, du grand Rachi de Troyes. De plus, elle est la sœur de Max Mandelstam, ophtalmologue, fondateur, avec Leib Lilienblum et Léon Pinsker, de la section russe du mouvement des Amants de Sion. Avec Theodor Herzl et Max Nordau, Max Mandelstam est considéré comme l’un des trois piliers du mouvement sioniste. Rachel Bluwstein a de qui tenir !

Les Bluwstein ont trois filles, Shoshana, Batsheva et Raya et un garçon, Yaakov, qui font bon ménage avec les enfants nés d’un premier mariage d’Isser Leib.

Dans la communauté juive, la lutte entre les sionistes, dont Yaakov Bluwstein est proche et les opposants à ce courant dont le Grand rabbin de la ville, Eliahu Rabinowitz est féroce. Raya commence à partager les idées de son frère qui sera le premier de la famille à faire le grand saut et à rejoindre la Palestine.

1906. Sophie Bluwstein décède, victime de la tuberculose. Isser Leib se remarie avec Masha Naumovna. Raya a seize ans et décide de s’installer, avec sa sœur Shoshana, à Kiev où elle suivra les cours d’une école d’art.

1909. Les sœurs Bluwstein quittent Odessa pour la Terre Promise. Au départ, un voyage de quelques semaines. Histoire de voir. Là-bas, Tel Aviv commence à émerger des dunes du désert. Raya et Shoshana tombent sous le charme de Hannah Meisel qui les persuade de venir créer avec elle une ferme-école sur les bords du lac de Tibériade. Les voilà à Rehovot. Rachel va croiser, tout au long de son séjour en terre d’Israël des figures désormais légendaires comme Aharon-David Gordon auquel elle dédiera son premier poème en hébreu ou encore Zalman Schnéour Rubashov Shazar, qui, plus tard, en 1963, sera le troisième président de l’État juif. Son charme est hors du commun et ses aventures amoureuses se multiplient. Envoyée à Toulouse pour y préparer un diplôme d’études agricoles, elle y rencontrera Francis Jammes.

Le 27 novembre 1919, Rachel Bluwstein, sur le navire « Rouslan », rejoint Eretz Israël. Elle y remet les pieds le 18 décembre. La voilà à Degania où elle retrouve ses amis, Shmuel et Dvora Dayan, les parents du futur « général borgne ».

Hélas, la tuberculose qui avait emporté sa mère, la touche à son tour. Indésirable à Degania, elle est, grâce à l’intervention de Haïm Bialik, admise au sanatorium Hadassa de Safed. Au fil des années, elle continue d’écrire des poèmes et poursuivra son œuvre à Tel Aviv où elle s’installe en 1925.

Elle meurt le 16 avril 1931. Elle repose désormais au cimetière de Kinneret.

De très belles illustrations agrémentent cet ouvrage dédié par l’auteure à Amos Oz, un livre qu’il faut absolument découvrir.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions du Cerf. Octobre 2018. 240 pages. 19 €.

 

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