Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean Pierre Allali - Israël et ses conflits. Des querelles et des rêves, de Philippe Velilla

14 Novembre 2018 | 72 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Mon discours à la cérémonie d'hommage aux Juifs engagés volontaires qui s'est tenue le 15 octobre 2017 au cimétière de Bagneux.

Dans ce courrier, j'ai félicité Audrey Azoulay pour son élection. J'ai également attiré son attention sur les positions récentes de l'Unesco sur Jérusalem et commente les relations passées de l'organisation avec le Crif.

Mardi 10 octobre 2017, j'ai été reçu par le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères pour un long tour d'horizon.

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20 Septembre 2017
Catégorie : France

Il y a 76 ans, le 15 décembre 1941, 69 hommes ont été fusillés au Fort du Mont Valérien à Suresnes, dans les Hauts de Seine par les autorités d’occupations allemandes. Ces hommes, français et étrangers, furent arrêtés par les forces de polices françaises de la Préfecture de police du département de la Seine (à l’époque).

Je vais vous raconter l’histoire de Moritz Singer, mon oncle, le frère de ma mère, un de ces fusillés.

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

"The strength of a Nation always lies in the the way it looks at its History and and its ability to teach it to future generations".

 

"La force d’une Nation réside toujours dans le regard qu’elle sait porter sur son histoire et sa capacité à l’enseigner aux générations suivantes."

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Israël et ses conflits. Des querelles et des rêves, de Philippe Velilla*

Cet ouvrage se veut un examen critique de la société israélienne. Et, pour ce qui est de la critique, l’objectif est largement atteint. S’il n’oublie pas de signaler certaines réussites de l’Etat d’Israël, l’auteur a une tendance à mettre en avant les aspects négatifs de l’Etat juif. Dès l’introduction, le ton est donné : « Israël est tout à la fois le paradis de la haute technologie et un champion du monde des inégalités ». Pour Philippe Velilla, « la société israélienne n’a guère de cohésion, sauf dans l’adversité ». Israël, selon sa description, est un Etat communautariste. Les Arabes, malgré quelques progrès, sont discriminés, les Ashkénazes sont opposés aux Séfarades. Et les hommes en noir, entendez les religieux, veulent tout régenter. Les Ethiopiens vivent entre racisme et marginalité sociale. Quant aux Russes, ils ont, eux, bien réussi et sont parfaitement intégrés.

Rappelant que, selon un dicton populaire, « Haïfa travaille, Jérusalem prie et Tel Aviv danse », l’auteur distingue trois Israël. Le premier Israël, c’est « Tel-à-Vivre », le second, la périphérie, les villes de développement et les quartiers pauvres des grandes villes. Le troisième Israël, enfin, c’est le royaume de Judée-Samarie, les « colons à kippa tricotée ».

L’auteur analyse les tenants et les aboutissants du conflit israélo-palestinien et les options qui s’offrent pour l’avenir : deux Etats ou un seul. Le problème de cet ouvrage est que l’actualité va vite. Depuis sa parution, le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem a changé la donne, l’attitude du président Trump à l’égard des Palestiniens et de l’UNRWA ont modifié la situation en faveur d’Israël.

Cela dit, pour l’auteur, ce qui distingue la classe politique, c’est la vénération du statu quo, érigé en nouvelle religion du pays : « Cette nouvelle religion a un Grand prêtre : Binyamin Netanyahou ». Et, en conclusion : « Avec un peu de chance, et s’il parvient à échapper à des poursuites judiciaires, Binyamin Netanyahou …pourrait battre le record de longévité à la tête du gouvernement de son lointain prédécesseur, David Ben Gourion… »

Une contribution partisane mais intéressante au débat sur l’avenir d’Israël et du Proche-Orient.

Jean-Pierre Allali

(*) Editions Le Bord de l’Eau. Septembre 2017. 184 pages. 17 €