Jean Pierre Allali

Membre du Bureau Exécutif du CRIF, Jean-Pierre Allali préside la Commission des Relations avec les Syndicats, les ONG et le Monde Associatif.

Lectures de Jean Pierre Allali - La Déclaration Balfour, cent ans après, de Nathan Weinstock

22 Mars 2018 | 146 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

Pages

Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Pages

La Déclaration Balfour, cent ans après, de Nathan Weinstock*

Balfour. Il y a cent ans ! Alors que des esprits chagrins, notamment dans le monde arabo-musulman, s’échinent à critiquer la déclaration désormais célèbre, voire à tenter de la criminaliser, Nathan Weinstock, courageusement, remonte le temps pour nous expliquer le cheminement politique qui a redonné ses droits et conforté ses espérances millénaires, au peuple juif.

C’était le 2 novembre 1917 alors que la Première Guerre mondiale faisait rage. Le Premier ministre britannique, Sir Lord Balfour adresse une lettre officielle à un autre Lord, Walter Rothschild dans laquelle il déclare, notamment, au nom de Sa majesté que « le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif ». Dès lors, la dynamique est lancée : dans l’optique de Theodor Herzl, un Etat juif va, peu à peu prendre forme.

Après avoir rappelé que la présence juive en Palestine a été ininterrompue depuis les révoltes juives contre les Romain et l’exil qui a suivi, que Jérusalem avait déjà, en 1881, une population majoritairement juive, l’auteur met l’accent sur un fait peu connu : la propension des Musulmans et de leurs dirigeant à voir d’un œil favorable l’installation des Juifs en Palestine. Pour des motifs économiques, certes, mais aussi religieux car certaines sourates du Coran qu’on a tendance à occulter reconnaissent les liens du peuple juif avec sa terre ancestrale. Quant à la communauté arabe locale, bien qu’ayant une tendance à l’autonomie, elle n’a alors, en 1917, aucune conscience nationale.

Les choses vont évoluer peu à peu. Alors que l’Empire Ottoman a choisi de s’allier à l’Allemagne, Londres va chercher à se rapprocher des Arabes. Après la signature des accords Sykes-Picot, Anglais et Français vont se partager le Proche-Orient au détriment des Turcs. Une politique délicate où l’on essaye de concilier l’amitié des sionistes et celle du monde arabe. Tandis que les nationalistes syro-palestiniens s’opposent au sionisme, le docteur Weizmann rencontre l’Emir Fayçal. En 1920, le rêve d’un grand Etat arabo-syrien s’écroule. L’Etat juif naîtra bientôt.

Très intéressant.

Jean-Pierre Allali

 (*) Editions Le Bord de l’Eau. Décembre 2017. 108 pages. 10 euros